Mettre en pratique les dix commandements

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Par fidélité à soi-même

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« Suivre les dix commandements c’est être fidèle à soi-même, à sa nature la plus authentique », estime le pape François.

Pour le 40e anniversaire de la naissance du Renouveau dans l’Esprit en Italie (RNS, Renouveau charismatique national italien), le mouvement ecclésial a promu l’initiative « 10 Places pour 10 Commandements », en collaboration avec le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation et la Conférence épiscopale italienne (CEI).

Le projet est une « relecture » des dix commandements, et il a été inauguré en septembre dernier, à la veille de l’Année de la foi. Il fait étape dans différentes villes parmi lesquelles Milan, le samedi 8 juin au soir. Pour l’occasion, le pape a transmis un message-vidéo où il félicite les organisateurs de cette initiative « sur l’art de vivre les Dix commandements donnés par Dieu non seulement à Moïse », mais aussi « aux hommes et aux femmes de chaque époque ».

Faire confiance à Dieu

Le pape y explique le sens de ces dix paroles en trois points. Tout d’abord, le terme « commandement » n’est « pas à la mode », il renvoie à « quelque chose de négatif », comme « une limite, un obstacle à la vie », fait-il observer. Mais les dix commandements sont « le don » d’un Dieu qui a créé l’homme « par amour, qui a fait une alliance avec lui, qui veut son bien », poursuit-il, invitant à « faire confiance à Dieu ».

Les dix commandements « sont un « code éthique » pour la construction de sociétés justes, à la mesure de l’homme. Des Paroles qui éclairent et orientent celui qui recherche la paix, la justice et la dignité ».

Loi morale universelle

Ensuite, affirme le pape, « les dix commandements indiquent un chemin de liberté, ils sont donnés après la grande libération du peuple juif » : sur le Mont Sinaï, « Dieu montre à tous le parcours pour rester libres, un parcours inscrit au cœur de l’homme, comme une Loi morale universelle ».

Les dix commandements « ne sont pas des limitations à la liberté, mais des indications pour la liberté ». Ils enseignent « à éviter l’esclavage des idoles » ; ils « ouvrent à une dimension plus large que la dimension matérielle ».

En résumé, « suivre les dix commandements c’est être fidèle à soi-même, à sa nature la plus authentique », estime le pape François.

Un hymne au « oui »

Enfin, les dix commandements sont « une loi d’amour » car leur sens le plus profond est le commandement du Christ : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même » (Lc 10,27).

Pour le pape, les dix commandements sont les fruits « de l’amour de Dieu » un amour qui doit « animer toutes les relations » du chrétien et qui rappelle que « la vraie liberté n’est pas de suivre son égoïsme, ses passions aveugles, mais d’aimer, de choisir ce qui est bien en toute situation ».

« Les dix commandements ne sont pas un hymne au « non », ils sont un hymne au « oui ». Un « oui » à Dieu, le « oui » à l’amour, qui est un « non » au non-Amour, mais le « non » est une conséquence de ce « oui » », conclut le pape François.

Son message sera retransmis dans les prochains étapes de l’initiative, prévues jusqu’en octobre à Bari, Gênes, Cagliari, Florence, Palerme, Bologne, Turin.

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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