Elles ont été libérées hier avec deux Irakiens, Ra’ad Ali Abdilaziz, ingénieur de la même ONG, et Mahnaz Bassam, formatrice et opératrice sociale d’Intersos.
Le pape et la diplomatie vaticane n’ont pas épargné leurs efforts en faveur des otages.
Une déclaration du porte-parole du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls dit en effet : « Le pape a appris avec une grande joie la nouvelle de la libération des deux volontaires italiennes. Sa pensée s’est tournée aussi vers les familles et avec elles, et avec toutes les personnes de bonne volonté, il remercie Dieu pour ce geste d’humanité ».
Pour sa part, Mgr Slhemon Warduni, évêque auxiliaire de Bagdad, a déclaré par téléphone au micro de Radio Vatican : « La libération de ces otages est une grande joie pour tous. Les prières des enfants sont vraiment exaucées et elles les ont sauvées ».
Les jeunes femmes s’occupaient en effet des enfants à Bagdad.
« Nous continuons maintenant à prier afin que tous les otages soient libérés : ils y a encore des dizaines et des dizaines de personnes qui ont été enlevées pour des raisons politiques ou économiques, dans le dessein d’obtenir une rançon. Et évidemment, nous prions pour la réalisation de la paix en Irak ».
Le cardinal Renato Martino, président du conseil pontifical Justice et paix, se réjouit également de la libération des otages. Il disait, au micro de radio Vatican (traduction de l’agence Misna) : « Tout comme le Pape nous nous sommes réjouis de cet évènement. Nous nous sommes réjouis comme tout le monde, vu que l’affaire des deux Simona était devenue chère au cœur de tous. Nous espérons à présent que les deux jeunes femmes puissent se remettre rapidement de cette expérience fort éprouvante ».
Le cardinal ajoutait : « En même temps, nous pensons qu’il ne faut pas nous reposer sur nos lauriers. Il s’agit là d’un petit succès face au grand drame en cours en Irak. Malheureusement, la libération des deux Simona ne résout pas le problème auquel le peuple irakien est en proie ainsi que tous ceux qui sont intéressés par la situation de l’Irak ».
Le cardinal Martino a conclu en souhaitant « que la communauté internationale s’engage plus activement et au plus vite dans la résolution des problèmes. Les Nations Unies comme instrument de paix doivent s’engager à cette fin ».
