« Mémoire et identité », pour croire à la victoire du bien sur tout mal

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Présentation du livre de Jean-Paul II (suite)

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CITE DU VATICAN, Mercredi 23 février 2005 (ZENIT.org) – « Toute souffrance humaine, toute douleur, toute infirmité renferme une promesse de salut, une promesse de joie »: radio Vatican retient aujourd’hui ce passage du nouveau livre de Jean-Paul II, « Mémoire et identité », présenté hier à la presse, à Rome, au « Palazzo Colonna », par le cardinal Joseph Ratzinger, le porte-parole du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls.

L’éditeur, Rizzoli, met aujourd’hui en vente un premier tirage de 330 000 exemplaires.

Loin d’être pessimiste, souligne Radio Vatican, ce livre rappelle combien à la fin le bien l’emporte sur le mal.

Le livre s’achève sur le dialogue entre Mgr Stanislas Dziwisz, secrétaire du pape, et le pape, à propos de l’attentat du 13 mai 1981.

Jean-Paul II, souligne la même source, affirme qu’il était « pratiquement de l’autre côté », mais que malgré cela, il avait la sensation qu’il aurait survécu. L’attentat a été, estime Jean-Paul II, « l’une des dernières convulsions des idéologies de la tyrannie qui se sont déchaînées au XXe siècle ».

A propos des guerres, ajoute le pape, « L’Europe à cheval sur deux millénaires pourrait être considérée comme le continent des dévastations ».

Un concept précisé par le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, insiste Radio Vatican : « Au cours des années, s’est formée cette conviction que les idéologies du mal sont profondément enracinées dans l’histoire de la pensée philosophique européenne ».

Mais le mal a dévasté aussi le XXe siècle. Jean-Paul II constate que les soi-disant réseaux de la terreur se sont étendus dans le monde. C’est ainsi que sont évoqués les attaques aux Tours Jumelles, l’attentat à la gare d’Atocha, à Madrid, le massacre de Beslan.

Pour sa part, le cardinal Joseph Ratzinger, a répété que le mal a une fin : « Le mal a une limite temporelle et ontologique. La limite du mal est en dernière instance le pouvoir de Dieu et en conséquence, la bonté originaire de l’être, qui croit dans le Créateur, ne peut avoir une peur ultime. La foi est confiance et doit être courage ».

Pour ce qui est de l’amalgame fait par certains media entre la Shoah et l’avortement – ce qui était advenu autrefois au cours d’un voyage du pape en Pologne – (cf. ZF050222) Radio Vatican cite le directeur du « Corriere della Sera », Paolo Mieli qui rectifie : « J’accepte pleinement le défi contenu dans les paroles du pape à ne pas considérer les décisions, en tant que prises par les Parlements, comme des décisions qui ont en soi une légitimité totale. Certes, elles ont une légitimité du point de vue juridique, mais du point de vue moral, ces décisions doivent être constamment revues. Mais faire dire au Saint-Père que donc, la Shoah est égale à l’avortement, c’est évidemment forcer les choses, et donc au nom de la presse italienne, je présente des excuses ».

Le pape mentionne aussi, souligne Radio Vatican, les fruits positifs des Lumières. En effet, c’est de là que sont nées des idéaux de liberté, d’égalité, et de fraternité.

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ZENIT Staff

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