« Même dans les sociétés les plus évoluées, la charité reste nécessaire »

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Audience de Benoît XVI au Conseil pontifical Cor Unum

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ROME, Lundi 16 Novembre 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI a rappelé combien la « charité » était importante, même dans les « sociétés les plus évoluées d’un point de vue social ».

Le pape a adressé un discours aux participants à la 28e Assemblée plénière du Conseil pontifical Cor Unum (12-14 novembre) qu’il a reçus le 13 novembre dernier au Vatican.

Devant les membres de Cor Unum, le pape a souhaité que l’on considère « l’engagement de l’Eglise pour le développement d’une société plus juste, dans laquelle tous les droits des individus et des peuples sont reconnus et respectés ».

Il a notamment salué l’engagement de « nombreux fidèles laïcs » qui mènent « une action favorable dans le domaine économique, social, législatif et culturel, et encouragent le bien commun ».

« Il ne revient bien sûr pas à l’Eglise d’intervenir directement dans la politique des Etats et dans la construction de structures politiques adaptées », a ajouté le Saint Père. « L’Eglise, par l’annonce de l’Evangile, ouvre le cœur à Dieu et à son prochain, et éveille les consciences ». « Par la force de son annonce, elle défend les véritables droits de l’homme et s’engage pour la justice ».

Le pape a rappelé l’importance de la « foi », cette « force spirituelle qui purifie la raison dans la recherche d’un ordre juste, la libérant du risque toujours présent d’être ‘aveuglé’ par l’égoïsme, l’intérêt et le pouvoir ».

Comme l’expérience le démontre, a-t-il poursuivi, « même dans les sociétés les plus évoluées d’un point de vue social, la charité reste nécessaire : le service de l’amour n’est jamais superflu, non seulement parce que l’âme humaine a toujours besoin, en plus des choses matérielles, de l’amour », mais aussi parce que « les situations de souffrance, de solitude, de nécessité demeurent, qui demandent un dévouement personnel et des aides concrètes ».

« Quand elle offre son amoureuse attention à l’homme, l’Eglise sent battre en elle la plénitude de l’amour suscité par l’Esprit Saint qui, alors qu’il aide l’homme à se libérer des oppressions matérielles, assure la restauration et le soutien à l’âme, la libérant des maux qui l’affligent ».

« Il est important que l’Eglise, insérée dans les vicissitudes de l’histoire et de la vie des hommes, se fasse le canal de la bonté et de l’amour de Dieu », a conclu le Saint Père.

Marine Soreau

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ZENIT Staff

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