Même blessée, l’Eglise reste un rappel indispensable à la moralité

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Un archevêque brésilien souligne sa présence néssaire dans la vie de la société

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ROME, Mercredi 28 avril 2010 (ZENIT.org) – L’archevêque de Belo Horizonte (Brésil), Mgr Walmor Oliveira de Azevedo, affirme que l’Eglise, même blessée, « est un rappel indispensable à la moralité ».

Dans un article envoyé à ZENIT, Mgr Azevedo rappelle l’enseignement de l’apôtre Paul affirmant que l’Eglise est un corps. « Paul souligne que chaque membre est différent et important. Son état, s’il est blessé, se répercute dans toute son extension, en raison de l’articulation irremplaçable qui relie les membres à ce même corps ».

« Quand le pape Benoît XVI parle d’une Eglise blessée, en cette première décennie du troisième millénaire, il reconnaît qu’il y a des membres blessés, avec des répercussions sur tout le corps qui est l’Église », affirme l’archevêque.

Selon lui, « les plaies qui frappent le corps qui est l’Eglise prennent divers aspects. Chaque rupture d’unité, injustice, dispute, exploitation, manque de respect et irrévérence, qui écorchent la noblesse de la dignité humaine entre dans la liste de ce qui peut faire de l’Église un corps blessé ».

« La pédophilie, un crime horrible, une conduite abominable, est une blessure qui intéresse tout le corps. Elle s’aggrave quand des membres serviteurs consacrés de ce corps sont l’objet de ces évènements néfastes ».

Pour l’archevêque de Belo Horizonte, « cette première décennie de la vie de l’Eglise dans le troisième millénaire, préconisée comme celui de la mystique et de la spiritualité, défie l’Eglise catholique à revenir encore plus à ses sources ».

« L’Eglise catholique a ses sources et celles-ci sont abondamment inscrites dans les mémoires, transmises au gré des expériences, sous forme de monuments, services, dans le fil d’une tradition immatérielle, d’une culture fondée sur les valeurs évangéliques ».

« L’Eglise, même si elle est blessée dans ces membres, et par les injonctions de l’histoire de chaque époque, avec ses changements, comptabilise des expériences, des services, des personnes, beaucoup de prêtres, alimentant et garantissant sa présence indispensable dans la vie de la société, un trésor inestimable », affirme Mgr Azevedo.

Si son corps est blessé, poursuit-il, « elle a dans son cœur l’amour de Dieu révélé en son Maître et Seigneur, Jésus Christ, qui garantit son indéniable caractère moral, sa crédibilité et sa force pour renaître et aller de l’avant dans sa mission ».

« Même blessée, l’Eglise est un mémorial de références et moralité, indispensables pour la vie des peuples et des cultures », conclut l’archevêque.

Alexandre Ribeiro

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Rédaction

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