Martyrs chrétiens, patrimoine de l’humanité, affirme Mgr Nowak

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CITE DU VATICAN, mardi 14 décembre 2004 (ZENIT.org) – « L’Eglise est à nouveau l’Eglise des martyrs » et les martyrs chrétiens appartiennent au « patrimoine de l’humanité » , affirme Mgr Nowak.

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Un livret publié avec l’édition de L’Osservatore Romano en italien du 8 décembre, publie une conférence de Mgr Edward Nowak, secrétaire de la Congrégation pour les Causes des saints, sur les martyrs chrétiens.

Le secrétaire de la Congrégation pour les Causes des saints affirme que ‘les martyrs sont également un grand patrimoine de l’humanité. Ces personnes sont, au sens civil des héros de la société. Il sont l’incarnation des valeurs de civilisation, de fidélité, du primat de la conscience, du primat de l’être sur l’avoir, de l’héroïsme jusqu’à la mort, du pardon, de l’aide. C’est pourquoi ils sont les pages les plus belles et les plus vraies de l’histoire non seulement de l’Eglise, mais aussi de l’humanité » .

« Le siècle à peine achevé a été présenté comme le siècle d’innombrables martyrs. Certains historiens affirment qu’au cours du XXe siècle le christianisme a fait l’expérience de la plus grande persécution de son histoire » .

Selon Jean-Paul II, « au terme du IIe millénaire, l’Eglise est redevenue l’Eglise des martyrs, les persécutions contre les croyants, prêtres, religieux, et laïcs ont semé des martyrs dans les différentes régions du monde » .

« On peut affirmer avec certitude que depuis toujours le martyr a été présent dans l’Eglise », a rappelé Mgr Nowak, qui propose une liste exemplaire où figure la persécution des Arméniens, des martyrs mexicains et espagnols, la période du

« Les martyrs sont, en premier lieu, une valeur inestimable en soi pour l’Eglise même. En second lieu, ils sont porteurs d’un grand message: leur martyr est avant tout le témoignage de la foi » . Le martyr est en effet « un témoin qui s’est mis à la suite du Christ jusqu’au don se sa vie pour attester la vérité de l’Evangile » .

Mais le martyr, fait encore remarquer Mgr Nowak, est aussi « scandale, absurdité, paradoxe su christianisme » , car « à chaque martyr tué, les fidèles se multipliaient » , devenant « des centaines, des milliers » .

Et il fait remarquer: « Il n’existe pas une explication raisonnable. Peut-être en existe-t-il une, la personne du Christ. Sa défaite sur la croix a engendré le christianisme, et des millions et des millions de chrétiens à chaque époque ».

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ZENIT Staff

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