Martin de la Charité, un beau modèle pour les jeunes

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Il guérissait les malades et les animaux blessés

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Le pape François propose un saint péruvien, métis, saint Martin de Porrès O.P., comme modèle aux jeunes, aux malades et aux nouveaux mariés.

Ce saint frère dominicain est en effet fêté le 3 novembre et le pape François l’a évoqué à la fin de l’audience générale de ce mercredi 4 novembre, place Saint-Pierre.

« Hier, a dit le pape, nous avons célébré la mémoire de saint Martin de Porrès. Que sa grande charité soit un exemple pour vous, chers jeunes, pour vivre la vie comme don de soi. »

« Que son abandon au Christ Sauveur vous soutienne, chers malades, aux moments les plus difficiles de la souffrance », a encouragé le pape.

« Que sa vigueur spirituelle vous donne de la force, chers nouveaux époux, dans votre chemin conjugal », a souhaité le pape.

Saint Martin de Porrès (1579-1639), surnommé “Martin de la Charité” et grand thaumaturge était le fils d’un noble espagnol et d’une esclave d’origine africaine libérée.

Il avait commencé, à 12 ans, comme apprenti barbier à une époque où le barbier soignait aussi les blessures, faisait même parfois office de médecin et de chirurgien. Il ne faisait pas payer les plus pauvres et sa douceur attirait les souffrants.

Il faisait encore nuit quand il se levait pour servir la messe. Son travail fini, il s’enfermait pour prier.

Il entra chez les dominicains à l’âge de 16 ans, à Lima, dans le tiers-ordre, où il se dévoua à différentes tâches dont le soin des malades. De son vivant déjà, on attribua des guérisons à sa prière. Il se distingua aussi dans l’instruction des enfants abandonnés, des pauvres, et des novices. On lui attribue le don de bilocation.

Il est souvent représenté en compagnie d’un chien, d’une souris ou d’autres animaux parce qu’il avait l’habitude de guérir – miraculeusement – les chiens errants blessés ou malades, de donner à manger à tous les animaux du monastère : on raconte que dindes, souris et chats mangeaient ensemble sous son regard.

Il parlait aux animaux : il aurait demandé aux souris qui salissaient le linge et mangeaient les provisions de s’installer dans le jardin, leur promettant de pourvoir à leur subsistance. Ses frères virent les souris sortir de leurs cachettes et Martin leur apportait à manger.

Il s’éteignit le 3 novembre 1639.
Lors de sa canonisation, le 16 mai 1962, le saint pape Jean XXIII dit de lui : « Saint Martin, toujours obéissant et inspiré par son divin Maître, a vécu parmi ses frères avec ce profond amour qui vient de la Foi pure et de l’humilité du coeur. Il aima les hommes parce qu’il les voyait comme des enfants de Dieu, et comme ses propres frères et sœurs. Telle fut son humilité qu’il les aima plus qu’il ne s’aimait lui-même, et qu’il les considérait comme étant meilleurs et plus vertueux que lui-même… Il excusait les fautes des autres. Il pardonna les insultes les plus amères, convaincu qu’il était qu’il méritait de plus sévères châtiments à cause de ses propres péchés. Il essaya de toutes ses forces de sauver les coupables ; il consola amoureusement les malades ; il fournit des remèdes, de la nourriture, des vêtements aux pauvres ; il aida tant qu’il fut possible les ouvriers agricoles et les Nègres, sans oublier les mulâtres, qui en ce temps étaient considérés ni plus ni moins que comme des esclaves… »

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ZENIT Staff

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