Lituanie: Paix et collaboration en Europe, grâce à ses racines chrétiennes

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Le pape reçoit le nouvel ambassadeur de Lituanie près le Saint Siège

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CITE DU VATICAN, Mardi 6 décembre 2004 (ZENIT.org) – Que les racines chrétiennes du continent européen inspirent aux peuples des chemins de paix et de collaboration mutuelle, c’est le vœu exprimé par Jean-Paul II dans son discours au nouvel ambassadeur de la république de Lituanie près le Saint-Siège, M. Algirdas Saudargas, qui lui a présenté ce matin ses lettres de créance.

Agé de 64 ans, le nouvel ambassadeur est docteur en physique et polyglotte. La Lituanie est entrée dans l’Union européenne, à 25, le 1er mai dernier. La population est à 80% catholique, indique Radio Vatican.

Que l’Europe et la Lituanie sachent trouver des chemins pour construire la paix et la prospérité de l’Atlantique à l’Oural, sans oublier la dimension éthique qui provient de son antique héritage chrétien, souhaitait en substance Jean-Paul II.

A propos de l’entrée de la Lituanie dans l’Union européenne, Jean-Paul II a dit sa satisfaction et il a ajouté: “Que Dieu fasse que ce continent sache trouver les moyens et les chemins pour construire la paix dans un climat de prospérité et de collaboration fructueuse, dans le respect des cultures et des droits légitimes de tous, en poursuivant comme objectif le bien des personnes et de l’Europe entière de l’Atlantique à l’Oural”.

Jean-Paul II rappelait que le Saint-Siège ne s’est jamais lassé “de défendre les droits des peuples” “dans le respect des légitimes libertés de chacun”.

Le pape a invité les autorités de la Lituanie à continuer leur engagement “sincère” à construire une société libre sur des fondements éthiques et moraux solides. La loi morale universelle “constitue, soulignait le pape, un chemin sûr pour la coexistence civile”.

C’est pourquoi le pape a invité les catholiques à collaborer avec toutes les personnes de bonne volonté pour éviter que la société ne soit “fortement influencée” par de fausses séductions du “modèle sécularisé et hédoniste de la vie”.

Jean-Paul II recommandait aux croyants de ne pas “se contenter de combattre les conséquences du mal”, mais de marcher côte à côte avec ceux qui, à travers une législation opportune et des styles de comportement équilibrés favorisent la défense de la famille et de la vie, de sa conception à sa mort naturelle”.

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ZENIT Staff

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