Les victimes d’abus ont trouvé en Benoît XVI une personne avec qui pleurer

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Article du cardinal George, archevêque de Chicago

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ROME, Mercredi 28 avril 2010 (ZENIT.org) – Les victimes d’abus sexuels par des prêtres que Benoît XVI a rencontrées lors de ses voyages à l’étranger ont trouvé en lui « une personne avec qui pleurer », a affirmé le cardinal Francis Eugene George, archevêque de Chicago et président de la Conférence épiscopale des Etats-Unis, dans un article publié dans L’Osservatore Romano à l’occasion des 5 ans de pontificat de Benoît XVI.

« Durant ses visites aux Etats-Unis, en Australie, et récemment à Malte, il a parlé aux victimes d’abus sexuels de la part de prêtres. Qui a participé à ses rencontres a vu que les victimes ont pu trouver en lui une personne avec qui pleurer, selon le modèle de compassion du Christ », écrit-il. « Ils ont perçu sa douleur pour leur souffrance ».

Selon le cardinal George, « bien avant ces rencontres, le pape a étudié les dossiers de ces cas et a fait des pas décisifs pour affronter tant la lenteur bureaucratique qui aggrave les blessures que la culture permissive qui permet ces crimes ». Et il affronte aujourd’hui « le défi d’encourager les dizaines de milliers de prêtres qui se sentent trahis par les péchés de leurs frères et de parler à des millions de catholiques dégoûtés que ces crimes se passent dans l’Eglise qu’ils aiment », observe-t-il.

Présentant le pape comme « un chercheur affirmé, un écrivain prolifique et un théologien de grande acuité » au « cœur pastoral sensible », il salue son travail destiné « à réconcilier les catholiques infidèles » et à « appeler à une nouvelle unité les chrétiens orthodoxes ou protestants ». « Il parle à la vocation des intellectuels dans l’Eglise et exhorte les diplomates à travailler pour la paix ».

Le pape « sait que les forces du sécularisme continueront à contrarier ses initiatives pour prêcher l’Evangile dans toute sa beauté et toute sa vérité », observe-t-il encore. Toutefois, « il sait aussi et nous le dit toujours, que l’amour est plus fort que la mort et le désespoir ».

Et de conclure : « les cardinaux qui l’ont élu sur la chaire de saint Pierre pour gouverner l’Eglise universelle comptent sur sa force, rendent grâce à Dieu pour son enseignement ».

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ZENIT Staff

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