Les « trois dimensions d'une Eglise adulte », par le card. Agré (I)

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Pour une pastorale économique rationnelle et responsable

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ROME, lundi 28 novembre 2011 (ZENIT.org) – Le cardinal Bernard Agré, archevêque émérite d’Abidjan, explique les « trois dimensions d’une Eglise adulte », et il insiste notamment sur une « pastorale économique rationnelle, responsable, dans les paroisses, les diocèses » et « la planification économique au plan national ».

L’archevêque est intervenu sur ce thème lors d’un congrès intitulé : « La valeur de la culture et de la science pour le développement de l’Afrique. Perspective interdisciplinaire », organisé vendredi 25 novembre à l’Université pontificale du Latran.

Le cardinal Agré souligne notamment que « l’autonomie financière » passe par quatre éléments : « Une prise de conscience individuelle et collective du fait d’être à la hauteur », « un minimum d’organisation dans la collecte et l’utilisation des fonds », « quelques initiatives économiques rentables de la communauté pouvant se justifier à certaines conditions », et « une participation effective des uns et des autres par des dons, des legs et des fondations. »

LES TROIS DIMENSIONS D’UNE EGLISE ADULTE

« Allez donc, de toutes les nations, faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,19-20).

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chers amis,

Vous avez reconnu la dernière phrase de l’Evangile de Mathieu 28,19-20 que nous retrouvons en Jn 14,18-21 – Lc 24,47 et Mc 16,15-16. Vous avez ainsi reconnu l’acte fondateur de toutes les Eglises chrétiennes, communautés de foi et d’action éclatées dans le monde et dans le temps.

Elles partent toutes de la volonté du Maître de les voir naître et grandir au gré des besoins des peuples évangélisés. Ce sont des corps vivants, soumis à toutes les phases d’une croissance organique normale. D’ordinaire, sauf la communauté chrétienne primitive de Palestine, ces Eglises tirent leur origine des missionnaires venus d’ailleurs, avec les qualités et les limites de leurs visions culturelles originelles. Cela explique leur dépendance initiale qui est appelée à disparaître comme les réflexes d’enfant dont parle St Paul : « Lorsque j’étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant. Une fois devenu homme, j’ai fait disparaître ce qu’était l’enfant » (1 Cor.13,11).

La situation précaire, infantile de nos jeunes Eglises a été rendue, avec l’éloquence et l’humour qu’on lui connaît, par Monseigneur Joachim N’DAYEN, Archevêque de Bangui, en Centrafrique, lors du synode de 1994 sur l’Eglise en Afrique.

« La subsistance des prêtres et des religieuses, la subsistance des petits et des grands séminaristes, les sommes énormes reprises pour l’achat et le fonctionnement des voitures ou pour les constructions nouvelles, tout cela est assuré essentiellement par des dons ou des subventions venant de l’étranger. En somme, notre Eglise, quoi que bien vivante et débordante de dynamisme sur le plan pastoral, reste, sur le plan économique, une Eglise sous perfusion » (revue Praxis Juridique, n° 12-13, CERDIC Strasbourg, p. 5-58). Mais la dépendance fébrile de nos communautés chrétiennes naissantes n’est pas seulement d’ordre économique et financier. La plupart du temps, elles tendent aussi la main pour recevoir du personnel étranger. Elles sont même dépendantes dans les options pastorales fondamentales. Ces Eglises, fort sympathiques par ailleurs, dans leurs allures bon enfant, doivent être secouées pour prendre au plus tôt leur taille normale d’adulte, au milieu de leurs sœurs des autres continents, surtout aux veilles du troisième millénaire aux mille et un défis. Et quelles sont les dimensions de cette stature adulte ? Objectivement, j’en relève trois :

I – Stature culturelle responsable

II – Recrutement et formation du personnel autochtone adéquat

III – Pastorale économique rationnelle, responsable dans les paroisses, diocèses, planification économique au plan national 

I – CONSTRUIRE UNE EGLISE FAMILLE CULTURELLEMENT RESPONSABLE

L’annonce de la Parole de Dieu à un peuple crée un courant, une dynamique qui déteint normalement sur sa culture, c’est-à-dire sa façon de penser, de parler et d’agir. L’Evangile, par sa force interne, crée un environnement nouveau, la ou les langues employées, ses systèmes d’expression. Voici, pour illustrer cette partie culturelle, un rappel historique : les missionnaires coptes ont implanté des Eglises, des communautés très inculturées. Les invasions sont passées. Elles gardent leur originalité et leur cohésion. Les Eglises, en Afrique du Nord ont été évangélisées par St Augustin, un grand théologien, un orateur puissant, un des plus grands cerveaux du monde. Tout était en latin, comme à Rome et à Milan. Les Cavaliers d’Allah ont tout jeté à la mer. Ces Eglises si belles ont disparu dans la Méditerranée, comme un corps étranger, faute d’être ancrées dans le terroir et la culture berbère. Cet Evangile reste superficiel, donc étranger, tant qu’il ne devient pas culture. En Eglise, l’Evangile devenu partie intégrante de l’être et de l’histoire de la communauté aura nécessairement une influence sur :

Sa façon de croire – Lex credendi,

Sa manière de prier – Lex Orandi,

-sa façon d’enseigner – Lex docendi,

Sa façon de vivre – Lex vivendi

Sa manière de servir l’homme – Lex servendi.

1 – La façon de croire – Lex credendi

Bien sûr, le credo chrétien est partout le même dans son contenu. Il faut cependant convenir que les vérités de la foi qui conduisent l’homme à partager la gloire de Dieu, en restant en communion constante avec lui, sont reçues d’une certaine façon dans le contexte culturel du peuple concerné. Le cœur et l’esprit de l’homme de tout temps et de tout pays ne sont en aucun cas des terres vierges à ensemencer. C’est dans un terreau culturel spécifique que tombe la graine de la vérité évangélique. Rappelons-nous la belle parabole du semeur qui jette à pleines poignées les graines sur des terres différentes (Mt 13,4 ; Mc 4,13 ; Lc 8,5). Devant la Parole de Dieu qui invite l’homme au changement, afin d’instaurer des rapports interpersonnels nouveaux, l’individu et les groupes réagissent d’une manière propre, originale. C’est toute la problématique de l’inculturation. Jamais elle ne se présente d’une façon rectiligne ou homogène. Comme un révélateur, l’Evangile tombe sur chaque culture donnée pour séparer le pérenne des scories culturelles caduques, le bon du mauvais… L’Evangile tend à supprimer ici, en Afriques, les peurs traditionnelles et modernes, par exemple la hantise des sorciers, marabouts, peaux de banane ésotériques de tous genres qui freinent la solidarité et l’amour apportés par Jésus-Christ. Mais l’Evangile peut accroître, voire sublimer les »pierres d’attente »  laissées aux générations actuelles et futures par les générations passées comme patrimoine culturel. L’Eglise-famille d’aujourd’hui s’emploiera à faire le tri nécessaire pour décoller, en assurant une purification indispensable. La Parole de Dieu est si puissante parfois qu’elle nous conduit à des actes prophétiques, des »ruptures évangéliques »  du type de privilégier, de préférer les nouveaux liens de spiritualité à ceux du sang, etc.

2 – Adulte dans la façon de prier – Lex orandi

Déjà croire n’est pas facile, à plus forte raison prier. Avec le poids de notre culture humaine, comment entrer en communion directe avec notre Père, le Dieu de la connaissanc
e et de la tendresse ? Nous risquons de rester à la périphérie, développant une prière sans conséquences, c’est-à-dire sans influence réelle sur notre vie. Voilà pourquoi Saint Paul nous dit que l’Esprit vient à la rescousse : « Frères, l’Esprit-Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables » (Rm. 8,26-27).

Notre faiblesse humaine, relayée par la force d’En-Haut, portée par notre Paraclet, notre Défenseur, devient puissance d’expression spirituelle dans la diversité de nos appartenances culturelles. Prière personnelle cultivée en vue de faire des saints.

Une Eglise n’est jamais adulte si elle ne produit pas et ne nourrit pas ses mystiques, ses adorateurs, ses méditants, ses pénitents, ses chercheurs de Dieu authentiques.

La prière collective liturgique : messes, célébrations diverses, pèlerinages, actes de piété populaire, etc., tout cela témoigne de la vitalité d’une communauté ecclésiale à la base, dans la paroisse, dans le diocèse et au plan national. La façon de prier, de chanter, exprime l’originalité culturelle d’une Eglise locale. En France, au Togo, au Ghana, en Côte d’Ivoire…, chez les Protestants, chez les Catholiques, chants et prières sont différents. Diffère aussi la façon de livrer le message évangélique.

3 – La façon d’enseigner la Parole de Dieu – Lex Docendi

Les missionnaires ont enseigné suivant leurs schémas d’origine. Les autochtones auront à trouver les voies et moyens d’une catéchèse adaptée à la mentalité, aux aspirations des enfants, des adolescents et des adultes. Pour que la Parole de Dieu soit véritablement bonne nouvelle pour chacun, il faut que l’apôtre trouve les chemins, non seulement des intelligences, mais aussi et surtout ceux des cœurs. « L’Eglise d’Afrique, écrit Jean-Paul II, pour être évangélisatrice, doit commencer par s’évangéliser elle-même. Elle a besoin d’écouter sans cesse ses motifs de croire, ses raisons d’espérer, le commandement de l’amour. Peuple de Dieu immigré dans le monde et souvent tenté pas les idoles, elle a toujours besoin d’entendre proclamer les grandes œuvres de Dieu » (Ecclesia in Africa, n° 76). Petit à petit, les enseignants africains doivent trouver les images, les concepts, les développements d’une théologie, d’une catéchèse qui cadrent avec les défis concrets d’aujourd’hui et de demain. Cela suppose le support d’une vie quotidienne conforme à l’Evangile.

4 – Une façon de vivre conforme à l’Evangile – Lex vivendi

Il est cruel de s’entendre dire par Dieu : « Ce peuple m’honore seulement du bout des lèvres, mais son cœur est loin de moi » (Es 29,13). Ce serait un constat d’échec terrible. Il ne suffit pas de dire : « Seigneur, Seigneur… » pour être sauvé. Il faut faire la volonté de Dieu. Il faut se convertir, il faut changer (cf. Mt 7,21 ; Lc 6,46).

Les jeunes et les adultes, aujourd’hui, ne se laissent pas impressionner par le verbe des brillants orateurs ; ils préfèrent de beaucoup les témoins de l’invisible, les témoins de l’amour, de la miséricorde et de la tendresse de Dieu. La dichotomie entre la parole et la vie, entre les déclarations et le comportement quotidien des fidèles étonne et parfois révolte. Le sérieux d’une communauté vivante se mesure à l’aune de ses actions quotidiennes promotrices de solidarité, de respect de l’autre, de ses droits et de ses aspirations légitimes. L’Evangile est totalitaire ; il est non négociable. Il s’accorde peu avec les compromissions, les avatars,… la dualité des mœurs. Nul ne peut servir deux maîtres : Jésus et l’argent, la parole de Dieu et les pratiques répréhensibles de la vie contemporaine (cf. Mt 6,24 ; Lc 16,13). Il faut de la rectitude pour oser servir l’homme dans son intégralité.

5 – Adulte dans la façon de servir l’homme – Lex servendi

Une bonne vie ecclésiale consiste essentiellement dans le devoir de louer Dieu et de servir l’homme. Il y a deux façons classiques de servir par des initiatives caritatives ou par des actions de développement, d’auto-prise en charge. Les deux manières de servir l’homme se comprennent mieux par cette double image tirée d’un proverbe chinois : « Plutôt que de donner régulièrement du poisson au pauvre, il vaut mieux lui apprendre à pêcher ». Nous pouvons prendre l’exemple de l’aveugle de Jéricho, en Luc au chapitre 18, versets 35 à 43. A la question de Jésus : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? », l’aveugle répond : « Seigneur, que je recouvre la vue ! » Jésus lui dit : « Recouvre la vue ; ta foi t’a sauvé ». Et à l’instant même, il recouvra la vue et il le suivait en glorifiant Dieu.

Jésus s’intéresse d’abord à la ferveur de sa foi. Indirectement, il guérit ses blessures spirituelles, ravive ses convictions religieuses. Il aurait pu ensuite organiser autour de ce malheureux, un service d’assistance. Les apôtres, inventifs, auraient pu l’assister le plus fraternellement possible en pourvoyant à tous ses besoins. Mais Jésus préfère lui redonner la vue qui le rend autonome. Il est plus valorisant pour un homme d’apprendre à lire et à écrire, c’est-à-dire d’être alphabétisé que de se voir installer un service d’écrivains publics pour lire son courrier et le rédiger chaque fois qu’il en éprouve le besoin.

La communauté de base, la paroisse, le diocèse, dans son service de tout homme et de tout l’homme, doit tenir compte de ces deux approches : assister ou développer.

Assistance dans de nombreuses initiatives des Caritas paroissiales, diocésaines, nationales. Ces organisations au dévouement très connu, à longueur de journée, donnent à boire et à manger, habillent, soignent, visitent les pauvres…

Développement ou promotion humaine par les différents Bureaux de Promotion Humaine : coopératives, alphabétisation, actions de santé…, initiatives de la commission Justice et Paix. Des chrétiens engagés s’emploient à éveiller les consciences et à développer les initiatives de solidarité.

II – RECRUTEMENT ET FORMATION D’UN PERSONNEL LOCAL ADEQUAT

Pour devenir adulte, une communauté de base, une paroisse, un diocèse doit tenir compte de ses besoins en personnel. Ces hommes et ces femmes, ces jeunes et ces adultes du clergé, du laïcat, doivent être issus, en priorité et en grand nombre, de son terroir. Il est important que la communauté ait une volonté explicite de relever, par ses propres moyens, les défis actuels et les défis d’un avenir immédiat et lointain. Dans cette perspective, on doit tenir compte d’un personnel autochtone capable de réaliser, pour le compte de la communauté, les cinq fonctions :

de conception, de planification, de formation, d’exécution, de gestion, d’évaluation.

1 – Le personnel de conception, de planification

Il permet à la communauté de disposer d’une sorte d’équipe d’ingénieurs de sa pastorale présente et future pour dégager des priorités et pouvoir les adapter aux circonstances de temps et de lieux. Le Christ disait : « Si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tombent tous les deux dans le trou (Mt. 15,14). S’il n’y a pas, dans la communauté, des penseurs issus du clergé et du laïcat, des veilleurs pour prévoir, des prophètes pour prévenir, pour concevoir et motiver les autres, cette communauté risque d’être un groupe d’aveugles, un peu comme des taupes qui marchent à la queue leu leu, des sortes de moutons de panurge qui sombrent dans une routine mortelle. Prévoir des experts de haut niveau en sciences ecclésiastiques et profanes.

2 – Le personnel de formation

La communauté se doit de produire ses propres formateurs, des ecclésiastiques et des laïcs jeunes et adultes : formateurs en catéchèse, formateurs en philosophie, en théologie, en sociologie, formateurs en liturgie, en gestion, en musique, bref, tous ceux dont la communauté a besoin pour gérer le présent et l’avenir. Un groupe sans formateurs issus de son sein, est nécessairement un groupe fragile et vulnérable. Dans ce domaine, il convient de voir large et grand.

L’Afrique qui a importé beaucoup de formateurs dans tous les domaines, doit prendre le relais des étrangers dans la noble tâche de la formation à donner, de préférence localement. C’est ainsi que les instituts de formation gagneraient à être sur place pour tenir compte des contingences locales. Ainsi, l’inculturation tant souhaitée serait plus facile à réaliser. Prévoir les formateurs pour la formation initiale la plus variée possible et pour la délicate nécessité de la formation continue. On ne peut négliger les spécialisations, même très « pointues », techniques. Il n’est pas bon de négliger les opportunités de formation à l’étranger tout en gardant contacts, jumelages, échanges culturels entre universités.

3 – Le personnel d’exécution

Il s’agit de gens qualifiés, capables de conduire au jour le jour une action décidée. Ce personnel-là manque cruellement. Il existe, au contraire, une foule de gens non qualifiés. Cela ralentit ou annihile le processus du progrès communautaire.

Dans l’Eglise catholique, si on n’y prend garde, on risque de se trouver dans une situation inconfortable face à de grands spécialistes qui se trouveraient démunis, seuls en face d’une masse informe de fidèles. Personne pour constituer le relais nécessaire qui fait passer de la conception à une exécution correcte. Il est à souhaiter que, dans les communautés chrétiennes, la hiérarchie ne soit pas réduite à deux niveaux : au-dessus, les hauts cadres et, au-dessous, la grande masse de ceux qui n’ont reçu qu’une initiation élémentaire. Entre les deux extrêmes, il convient de former de nombreux responsables, hommes et femmes, clercs et laïcs, jeunes et adultes, catéchistes, musiciens, etc. pour assumer correctement les responsabilités subalternes, mais indispensables. Les ingénieurs seuls ne peuvent pas conduire une usine sans les contremaîtres et les ouvriers.

4 – Le personnel de gestion

La communauté chrétienne est un corps qui a des biens immeubles et meubles qui doivent être gérés convenablement. Il est bon qu’au plan communauté de base, paroissial et diocésain, un personnel compétent et honnête prenne en charge cette gestion quotidienne qui est une des conditions essentielles de vie de tout le corps ecclésial. Les mauvaises langues disent que les gestionnaires qualifiés manquent cruellement à l’Eglise d’Afrique. C’est son point faible, son tendon d’Achille, comme diraient les anciens. Un appel, un défi, un vide à combler. On s’y emploie.

5 – Le personnel d’évaluation

Il est indispensable, dans une communauté, de disposer de gens capables, après analyses, de faire des synthèses et d’évaluer le positif et le négatif d’une action passée ou d’une action en cours. Dans nos Eglises, nous faisons souvent appel à des spécialistes étrangers. Ce personnel hautement qualifié se passe volontiers des bons offices d’homologues locaux. Faute d’immersion culturelle et de connaissance du terrain, ils tirent souvent des conclusions hâtives discutables. D’où des erreurs d’appréciation préjudiciables et décourageantes. La communauté diocésaine et nationale doit, elle-même, susciter sa propre équipe d’évaluateurs, parfois plus proches de la réalité et plus économiques, c’est-à-dire moins coûteux. L’on dit souvent, en Afrique : « l’étranger porte deux gros yeux autour de son nez, mais souvent ne voit pas ».

Nos lecteurs trouveront la troisième partie dans notre édition de demain 29 novembre 

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ZENIT Staff

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