Mgr Vincenzo Paglia (c) ZENIT - HSM

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Les soins palliatifs, un «droit humain : communiqué du symposium «Religion et éthique médicale»

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Et les soins palliatifs en pédiatrie 

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Les soins palliatifs sont un « droit humain », explique Mgr Paglia, au terme d’une rencontre interconfessionnelle sur « Religion et éthique médicale », indique ce communiqué final, publié en anglais.
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Le colloque «Religion et éthique médicale» qui s’est tenu les 11 et 12 décembre 2019 à l’Augustinianum de Rome s’est concentré sur deux thèmes principaux: soins palliatifs et santé mentale des personnes âgées. Plus de 250 experts issus de milieux religieux et médicaux ont pris part à la réunion.
Les participants s’engagent à promouvoir l’intégration de la spiritualité dans les soins médicaux des enfants recevant des soins palliatifs.
Un symposium organisé par le Sommet mondial de l’innovation pour la santé du Qatar (WISH) et l’Académie pontificale pour la vie pour étudier comment mieux répondre aux besoins spirituels des patients recevant des soins médicaux à des étapes clés de leur vie s’est conclu par l’engagement à travailler ensemble à l’avenir pour fournir un soutien pratique aux professionnels de la santé, rappelle ce communiqué.
À l’issue de deux jours d’interventions, Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale de la vie, s’est engagé à continuer à travailler avec WISH pour convoquer une réunion spéciale de spécialistes des soins palliatifs pédiatriques aux côtés de représentants des religions et des médecins, dans l’espoir de produire un cadre pour se concentrer sur le soutien spirituel spécifique nécessaire aux enfants nécessitant des soins palliatifs et à leurs familles.
S’exprimant aux côtés de Mgr Paglia, Sultana Afdhal, directrice générale de WISH, s’est engagée à développer des sessions de formation pour les professionnels de la santé qui mettent l’accent sur la façon dont la spiritualité doit être considérée comme faisant partie intégrante des soins holistiques.
«Il est essentiel que nos discussions sur les soins palliatifs et la santé mentale des personnes âgées conduisent à une action positive centrée sur le patient, en tenant compte des besoins spirituels et qui aide les professionnels de la santé à mieux dispenser des soins de compassion», a déclaré Afdhal.
Le premier jour du symposium s’est concentré sur les aspects médicaux et spirituels de la prestation de soins palliatifs éthiques du point de vue des trois grandes religions abrahamiques: le christianisme, l’islam et le judaïsme. Les moments forts de la journée ont été le discours d’ouverture de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie et co-organisateur de l’événement.
Qualifiant les soins palliatifs de «droit humain», il a critiqué une «société cruelle» qui laisse beaucoup de personnes nécessitant des soins palliatifs. Parlant de l’importance de préserver la dignité des patients, il a souligné le caractère universel de la souffrance et de la mort, et la nécessité de prêter une attention particulière à l’âme et à l’esprit, ainsi qu’au corps, quelle que soit l’affinité religieuse.
Le grand rabbin de Rome, le Dr Riccardo di Segni, a décrit les soins palliatifs comme une expression de l’amour et de l’amitié, et a encouragé les gens à reconnaître le privilège de prendre soin de leurs proches malades – vouloir les «protéger» et les «chérir comme quelque chose de précieux».
Le professeur Julian Hughes, représentant du British Medical Journal (The BMJ), a adopté une perspective médicale, qualifiant les questions spirituelles, éthiques et médicales entourant les soins palliatifs de «compliquées» et a démontré la complexité du processus décisionnel auquel les prestataires de santé doivent faire face.
Le deuxième jour, l’accent a été mis sur le sujet sensible des soins de santé mentale pour les personnes âgées. Dans son discours, «Santé mentale et bien-être des personnes âgées», Mgr Noel Simard de Valleyfield au Canada a souligné le besoin et le droit des patients à «l’auto-transcendance» spirituelle dans le cadre du traitement, ainsi que les avantages des approches spirituelles pour les patients. «bien-être général. Partisan du dialogue interconfessionnel, il a convenu que: «La majorité des recherches sur le lien entre spiritualité et santé se font selon un modèle de dialogue et d’intégration».
Parmi les autres faits saillants, citons une présentation détaillée du professeur basé au Qatar, Ayman Shabana, professeur agrégé de recherche, Georgetown University School of Foreign Service au Qatar, qui a montré comment la loi islamique de la charia fournit déjà des directives éthiques bien développées aux médecins engagés dans le soutien de la santé mentale aux les personnes âgées.
Dans sa présentation sur «la santé mentale des personnes âgées dans une perspective musulmane», il a expliqué que l’approche islamique comprend un élément confessionnel solide qui a fait ses preuves pour les patients et a ajouté que l’islam reconnaît la nécessité d’un travail d’équipe pour soutenir les patients et leurs familles, avec des professionnels de la santé, des guides spirituels et des membres de la famille qui ont leur mot à dire dans les forfaits de soins.
 
 

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Rédaction

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