CITE DU VATICAN, Mardi 5 mars 2002 (ZENIT.org) – Jean-Paul II exprime la gratitude de l´Eglise pour le service rendu par les Servantes du Sacré-Coeur en particulier au service des jeunes et des « oubliés ».
Jean-Paul II a reçu en audience, samedi dernier, 2 mars, les religieuses participant à la XVIIe Congrégation générale des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus et leur supérieure, Sr Rita Burley, également présidente de l´Union Internationale des Supérieures Générales (UISG)..
Le Pape a rappelé que la commémoration des 125 ans d´existence de cet institut « sera une excellente occasion pour donner un nouvel élan aux voeux tant de fois répétés de la fondatrice, sainte Rafaela María, que la vie de chaque soeur soit « un tissu de foi et de générosité ».
Jean-Paul II a exprimé aux religieuses la reconnaissance de l´Eglise pour le service qu´elles offrent « à l´évangélisation, tant par leur témoignage de vie comme par le biais de leur action tant en matière éducative que dans leurs centres de spiritualité, la pastorale de la jeunesse ou la promotion des oubliés de la société ».
Jean-Paul II évoquait les difficultés de leur mission, dues à l´indigence ou à l´injustice: « Beaucoup de vos consœurs, constatait Jean-Paul II, connaissent bien les difficultés que l´on rencontre dans la mission sur les quatre continents, là où l´Institut est présent. Certaines situations sont dramatiques, à cause des dangers, des conditions d´indigence extrême ou d´injustice, alors qu´ailleurs on trouve des contextes sociaux particulièrement insensibles à l´esprit de la bonne nouvelle que les religieuses sont appelées à annoncer ».
D´autre part, des « obstacles » entravent parfois « la mission » comme la tentation de « lassitude » qui peut conduire « à renoncer à des activités considérées comme peu reconnues ou de peu de rendement à court terme ». « Même dans ces cas de figure, encourageait le pape, il faut fortifier l´esprit de service authentique, en vivant joyeusement l´option radicale de la recherche et de l´accomplissement de la volonté de Dieu par-dessus tout, tellement caractéristique de la tradition ignacienne par laquelle se distingue votre Institut ».
