Les personnes porteuses d'un handicap mental, "témoins de la tendresse de Dieu"

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« Foi et Lumière » à Castegandolfo

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CITE DU VATICAN, Vendredi 26 septembre 2002 (ZENIT.org) – Les personnes porteuses d’un handicap mental sont des « témoins particuliers de la tendresse de Dieu », souligne Jean-Paul II.

Jean-Paul II a en effet reçu ce matin, à 11 h 30, au palais apostolique de Castelgandolfo les participants du pèlerinage de l’Association internationale « Foi et Lumière » et leur a adressé un discours, en français, saluant les fondateurs, Marie-Hélène Matthieu et Jean Vanier.

Le texte intégral (ci-dessous: ZF02092607) est publié aujourd’hui par le Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège (Cf. www.vatican.va).

« Né à Lourdes, votre mouvement a beaucoup reçu de la grâce de ce lieu particulier, où les malades et les handicapés occupent la première place, disait le pape. En accueillant tous ces «petits» marqués par le handicap mental, vous avez reconnu en eux des témoins particuliers de la tendresse de Dieu, dont nous avons beaucoup à apprendre et qui ont une place spécifique à tenir dans l’Église. En effet, leur participation à la communauté ecclésiale ouvre la voie à des relations simples et fraternelles, et leur prière filiale et spontanée nous invite tous à nous tourner vers notre Père des cieux ».

« Je pense également à leurs parents qui, grâce à vous, se sentent soutenus dans leur souffrance et qui voient leur détresse se changer en espérance, pour accueillir en humanité et dans la foi leurs enfants handicapés, continuait Jean-Paul II. Ils découvrent le chemin de conversion que l’Évangile ouvre à l’homme : par la Croix, expression du «plus grand amour» du Seigneur pour ses amis, chacun reçoit de pouvoir participer à la vie de Dieu, qui est amour ».

Enfin, le pape ajoutait: « Je voudrais rendre grâce encore pour votre témoignage dans notre société, appelée à découvrir toujours davantage la dignité des handicapés, à les accueillir et à les intégrer dans la vie sociale, même s’il reste beaucoup à faire pour que soit vraiment respectée la dignité de tout être humain et qu’il ne soit jamais porté atteinte au don de la vie, spécialement quand il s’agit d’enfants porteurs d’un handicap. Vous y travaillez avec générosité et compétence. Je salue aussi le courage des familles et des associations qui s’occupent de handicapés. Elles nous rappellent le sens et la valeur de toute existence ».

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ZENIT Staff

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