Les paroles du pape sur l’Europe sont providentielles, selon Mario Mauro

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Commentaire du représentant de la présidence OSCE contre la discrimination

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ROME, Mercredi 21 octobre 2009 (ZENIT.org) – A un moment où le projet d’une Europe unie traverse une période de turbulence et de déclin apparent, les paroles prononcées lundi dernier par le pape Benoît XVI sur la responsabilité des européens dans la récupération de leurs racines sont « providentielles », estime Mario Mauro, le représentant de la présidence de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la lutte contre le racisme, la xénophobie et la discrimination.

Le parlementaire européen italien, qui est aussi président des députés du Peuple de la Liberté au parlement européen, est revenu sur le discours du pape au nouvel ambassadeur des Commissions européennes près le Saint-Siège, M. Yves Gazzo.

« Les paroles de Benoît XVI renvoient providentiellement à une responsabilité de tous les européens, de tous les citoyens et de tous les hommes politiques à chercher dans l’unité et dans la recherche commune de la vérité ce coup d’ailes décisif pour recommencer à construire quelque chose d’important pour soi et pour les générations futures », souligne Mario Mauro.

« Sans mémoire historique qui lui permette de préserver sa tradition culturelle et religieuse, l’Europe ne peut prétendre prendre son envol », ajoute-t-il.

Le parlementaire rappelle ensuite que « le progrès et la civilisation naissent de l’unité » et que « l’Europe n’a été grande qu’au moment où elle a transmis ces valeurs constitutives qui provenaient de la foi chrétienne, et que celles-ci sont devenues un patrimoine de culture et d’identité pour les peuples ».

Aussi estime-t-il que « l’enseignement de Benoît XVI n’est pas l’affirmation d’une pensée théologique par rapport à une autre, mais l’unique chemin à emprunter pour espérer remporter le défi décisif visant à relancer l’Europe comme puissance mondiale ».

Dans le discours auquel fait référence Mario Mauro, le pape souligne l’importance que l’Europe reconnaisse les racines chrétiennes de ses valeurs et de sa civilisation, pour parer au risque que « des individus et des groupes de pression désireux de faire valoir des intérêts particuliers ne les instrumentalisent » au détriment du bien commun.

« Ces valeurs sont le fruit d’une histoire longue et tortueuse où, personne ne peut le nier, le christianisme a joué un rôle de premier plan », a rappelé Benoît XVI.

« Il est important que l’Europe ne laisse pas son modèle de civilisation s’ébrécher, morceau par morceau. Ni l’individualisme, ni l’utilitarisme ne sauraient étouffer son élan original », a-t-il conclu.

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ZENIT Staff

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