Les évêques américains appellent le Congrès à conserver les lois pro-vie

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Le cardinal Rigali défend la loi sur la liberté de choix

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ROME, Mardi 10 février 2009 (ZENIT.org) – Certaines politiques américaines « basées sur le bon sens » sont soutenues par les pro-life, affirme un représentant des évêques américains qui exhorte donc le Congrès à les défendre.  

L’appel a été lancé dans une lettre écrite le 5 février par le cardinal Justin Rigali, archevêque de Philadelphie et président du Comité épiscopal pour les activités pro-vie. 

Evoquant un des premiers points de l’agenda du Congrès, soit l’examen du projet de loi sur le financement des programmes fédéraux, le cardinal Rigali a mis en garde contre le retrait des clauses contre l’avortement. 

Face au manque de soutien manifeste apporté à la  loi sur la liberté de choix (Freedom of Choice), il estime qu’une « proposition extrême » comme celle-ci « renverserait des centaines de lois en faveur de la vie », et fait part de l’inquiétude des évêques qui craignent également que ces lois « puissent être retournées durant les discussions sur le financement au Congrès » . 

« Les législateurs qui ne sont pas d’accord sur le statut légal de l’avortement estiment que les américains ne devraient pas être obligés par le gouvernement de soutenir ou de participer à l’avortement contre leur propre volonté », ajoute le cardinal dans sa lettre. 

« Les efforts visant à forcer les consciences de cette manière-là, portent atteinte à la définition même du ‘pro-choice‘ et sapent la longue tradition de respect de notre nation pour ce qui touche la conscience et la liberté religieuse ». 

Le cardinal Rigali a ensuite passé en revue tous les amendements à défendre, comme celui visant à empêcher le financement des avortements par le biais des impôts, et celui visant à défendre l’objection de conscience pour les professionnels de la santé. 

« Ces lois et d’autres du même genre, sont restées en vigueur pendant de longues années, indépendamment du parti que contrôlait le Congrès ou la Maison Blanche, car il s’agit de politiques simples et basées sur le bon sens qui faisaient l’objet d’un larget consensus parmi les personnes qui ne sont pas d’accord sur le statut légal de l’avortement », souligne encore le cardinal Rigali. 

« Dans une société qui apparaît souvent déchirée entre les valeurs du ‘choix’ et de la ‘vie’, il est facile d’être d’accord sur le fait que nous devrions honorer la conscience des femmes enceintes et celle des professionnels de la santé qui font le choix de la vie », ajoute-t-il. 

« Dans une société qui veut réduire les avortements, cela n’a pas de sens que le gouvernement oblige ses citoyens à financer et à promouvoir la pratique de l’avortement ». 

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ZENIT Staff

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