Les Eglises orientales, une chance pour l'œcuménisme

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Entretien avec Mgr Antonio Maria Vegliò

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CITE DU VATICAN, Mardi 19 novembre 2002 (ZENIT.org).- Les Eglises orientales catholiques sont une chance pour l’œcuménisme, indique Mgr Antonio Maria Vegliò, secrétaire de la congrégation romaine pour les Eglises orientales catholiques, qui répondait aux questions de Radio Vatican (http://www.radiovaticana.com).

RV – Quel rôle les Eglises orientales catholiques ont-elles dans le dialogue œcuménique?

Mgr V. – L es Eglises orientales catholiques sont les Eglises qui peuvent le plus aider le dialogue œcuménique. Dans ce dialogue, on sait qu’il y a des moments heureux et des moments moins heureux, des difficultés parfois, mais c’est pour cela justement que l’on travaille, que l’on étudie, qu’on entretient des contacts, pour les surmonter, et pouvoir arriver – nous l’espérons, comme le pape le souhaite, et y pousse – à cette unité tant voulue par le Seigneur.

RV – Avant d’être appelée par le pape à Rome, vous étiez nonce apostolique au Liban. Quelle est la situation de ce pays du point de vue social, politique, religieux?

Mgr V. – Le Liban, nous le savons tous, traverse une situation sociale et politique un peu délicate, et du point de vue ecclésial, c’est un pays extraordinairement riche mais qui connaît des moments de difficulté, surtout en raison du phénomène de l’émigration. Chaque mois, chaque année des milliers de personnes quittent le Liban, pour des raisons d’ordre social ou politique ou religieuses. C’est pour cela que l’on peut parler de moment délicat, car si le Liban s’appauvrit de la présence chrétienne, cela constitue un gros problème pour l’Eglise: c’est le pays du Moyen Orient où la présence chrétienne est la plus forte et la plus efficace.

RV – Pour ce qui concerne la région tout entière du Moyen Orient, et les préoccupations qu’elle fait naître, quelle est, Excellence, votre réflexion?

Mgr V. – C’est celle de chacun, de tout homme de bonne volonté, de tout chrétien: que sur la terre de Jésus puisse revenir un peu de paix et de sérénité. Ce sont des paroles dites et répétées, mais hélas, on constate encore des tensions, des difficultés, et il semble parfois que ces dangers, ces difficultés, au lieu de décroître, augmentent.

RV – Pour conclure, Excellence, revenons aux travaux de l’assemblée plénière, parlez-nous des participants.

Mgr V. – Les participants sont tous membres de la congrégation, dont de nombreux cardinaux, tous les patriarches et les archevêques majeurs, et certains consulteurs. S’y ajoutent deux religieux qui ne sont pas évêques mais des connaisseurs du monde oriental, et du droit oriental. Tous les noms se trouvent dans l’Annuaire pontifical!

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ZENIT Staff

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