Les cultures africaines, « cultures de la parole », par Mgr Ferreira Lopes

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Evêque de Viana, en Angola

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ROME, Dimanche 26 octobre 2008 (ZENIT.org) – Les cultures africaines sont des « Cultures de la parole », a expliqué Mgr Joaquim Ferreira Lopes, O.F.M. Cap., évêque de Viana, en Angola, mercredi 15 octobre, au matin, lors de la 15e  congrégation générale du synode des évêques.

Résumé de l’intervention de Mgr Ferreira Lopes

l. Les cultures africaines dans lesquelles nous annonçons la Bonne Nouvelle, sont des cultures anciennes qu’il faut bien connaître dans leur profondeur. Au même temps, elles ont un penchant symbolique très accentué qu’il faut non seulement respecter mais aussi savoir utiliser.

Nos cultures africaines peuvent bien être appelées « Cultures de la parole » dans un sens à la fois existentiel et symbolique. En fait, d’une part, la parole humaine, comme telle, a une valeur extraordinaire; d’autre part, la Parole de Dieu a une valeur exceptionnelle. La Parole de Dieu déborde tout sens attribuée à la parole dans quel que soit le contexte.
À cause de cela, la Parole de Dieu, la Bible, est vénérée dans nos Assemblées liturgiques d’une façon telle qu’une espèce de rite d’intronisation a commencé à s’introduire lentement et progressivement dans la célébration de l’Eucharistie.

Pour les africains, la Parole est vivante, elle est Quelqu’un qui vient à la rencontre de la communauté réunie par l’Esprit Saint au nom du Seigneur. Avec un grand sens de créativité, la communauté a besoin d’autres formes de lecture au niveau du rituel, du geste, du symbole.

Nous devons approfondir tout ce qui touche le problème de l’Inculturation afin d’éviter dans le processus de la Nouvelle Évangélisation en cours, certaines erreurs du passé en ne considérant pas ces aspects qui ont mené à une évangélisation qui n’a pas touché profondément la culture restant au niveau du périphérique, du superficiel.

2. Il faut rendre hommage aux catéchistes, hommes et femmes, au courage farouche qui, ayant reçu la Foi et en restant fidèles, ont réussi pendant des dizaines d’années lorsque la guerre ravageait le pays, à maintenir les communautés vivantes au prix de leurs propres vies. Il y a eu beaucoup de sainteté et de martyrium dans ces communautés.
Maintenant ont peut voir la Bible dans les mains des fidèles et entrant dans leurs maisons.
L’Évangile est de nouveau annoncé aux pauvres bien que nous avons encore évidemment beaucoup de pain sur la planche.

[Texte original: français]

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ZENIT Staff

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