Les chrétiens au Moyen-Orient sont « un vrai trésor »

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Colloque international sur lavenir des chrétiens au Moyen-Orient à Bari

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Les chrétiens doivent rester au Moyen-Orient, car ils sont « un vrai trésor » pour ses « concitoyens musulmans et d’autres religions », déclare le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, interviewé par Radio Vatican à l’ouverture du colloque intitulé : «Les chrétiens au Moyen-Orient: quel avenir? ». Ce colloque international est organisé par la Communauté de Sant’Egidio  à partir de ce mercredi 29 avril, à Bari, port du Sud de l’Italie, sur l’Adriatique.

Pour le cardinal Sandri qui se rendra en Irak du 1er à 5 mai pour apporter la bénédiction et l’encouragement du pape François aux persécutés de cette région, les chrétiens « continuent à être le sel qui peut donner un sens de l’équilibre, de l’amitié, de la participation à toutes les communautés du Moyen-Orient ».

Le cardinal Sandri a avoué avoir voulu donner à son voyage « l’empreinte d’une lumière (…), d’un avenir qui doit exister pour l’Irak ». Il pense que sa présence ainsi que celle de plusieurs organismes catholiques humanitaires apportera de « l’espérance » à la population souffrante de l’Irak.

Le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales a rappelé que l’Église agit « constamment à travers la voix du pape François » et « par la voix de tous nos frères de l’Ouest » « non seulement avec des mots, mais avec la solidarité face à cette catastrophe humanitaire ».

Il estime que « le devoir de toutes les autres religions d’éduquer » leurs « fidèles » afin de  « trouver dans leurs croyances religieuses un stimulant pour le dialogue, la coopération ». La « violence » ne devrait « jamais » être « causée ou justifiée par la religion », souligne le cardinal.

Il estime également qu’aider les gens souffrants est aussi « de la responsabilité de la diplomatie » : « Il existe plusieurs formes d’intervention, fondées sur le droit humanitaire, pour donner une protection à tous ces gens. Je pense, par exemple, aux forces italiennes et espagnoles qui sont au Liban et qui sont à la frontière israélienne. Mais il y a beaucoup d’autres formes qui peuvent être développées par ceux qui ont le pouvoir de le faire, afin d’amortir la violence, la souffrance. »

Le voyage en Irak du cardinal Leonardo Sandri débute ce 1er mai dans la capitale, Bagdad, où il célébrera la Divine Liturgie dans la cathédrale chaldéenne. Il se rendra ensuite à Erbil, dans le Kurdistan irakien, et à Ankawa, où réside la population chrétienne réfugiée de la plaine de Ninive après les attaques du Daesh.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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