Les « capacités étonnantes de réparation » des cellules souches adultes

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Thérapies par cellules souches : bilan de l’Institut de Bioéthique européen

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ROME, Lundi 27 novembre 2006 (ZENIT.org) – Contrairement aux idées reçues, il apparaît que les cellules souches adultes présentent un énorme potentiel thérapeutique, ce qui ne semble pas le cas des cellules souches embryonnaires, souligne le centre de Bioéthique européen, à Bruxelles (http://www.ieb-eib.org).

Dans son principe, rappelle la même source, la thérapie régénératrice repose sur l’utilisation de cellules souches, mères de tous les types cellulaires de l’organisme. Tandis que le potentiel thérapeutique des cellules souches embryonnaires apparaît toujours plus incertain, en raison d’insurmontables obstacles biologiques, les cellules souches adultes commencent à montrer des capacités étonnantes de réparation des tissus malades, à la fois dans les modèles animaux et les premiers essais cliniques.

C’est pourquoi l’Institut affirme : « Il est d’autant plus important de tenir compte des résultats récents obtenus dans ce domaine que, début décembre, le 7eme programme cadre de recherche européen doit être adopté définitivement en seconde lecture. Il est souhaitable qu’une politique publique de financement de la recherche biomédicale tienne compte des données actuelles de la science ».

Ainsi, ajoute l’Institut de Bruxelles, le Parlement européen et le Conseil des ministres ont l’opportunité de « promouvoir le développement d’une recherche évitant toute transgression sur le plan éthique, tout en offrant des perspectives réalistes sur le plan médical ».

Malgré les sommes colossales investies, la recherche sur les cellules souches embryonnaires n’a débouché sur aucune application thérapeutique, constate l’Institut qui explique la raison de ce résultat : l’obstacle majeur à toute application clinique réside dans l’effet tumorigène des cellules souches embryonnaires injectées.

Les cellules souches adultes, en revanche, affirme l’Institut européen de bioéthique, ne présentent pas cet inconvénient : « Elles peuvent être directement prélevées à partir du tissu adipeux du patient, de sa moelle osseuse ou provenir d’une banque de sang de cordon ombilical. Actuellement, des thérapies régénératrices utilisent ce type de cellules avec succès. Le recours à cette technique a déjà permis de « réparer » des lésions cardiaques, des foies atteints de cirrhose ou de soigner des lésions graves de la moelle osseuse ».

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ZENIT Staff

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