Législation sur la Famille et objection de conscience en Amérique

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La « Déclaration de Saint-Domingue »

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CITE DU VATICAN, Vendredi 11 octobre 2002 (ZENIT.org) – « L’avenir de l’humanité est impossible sans la reconnaissance et le respect des valeurs de l’institution naturelle de la famille », affirme la « Déclaration de Saint-Domingue », sur la Famille en Amérique, qui demande l’élaboration d’une « législation positive et organique » et le droit à l’objection de conscience.

Cette « Déclaration de Saint-Domingue » conclut la rencontre organisée par le conseil pontifical de la Famille, la Commission pontificale pour l’Amérique latine et le Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), du 1er au 5 septembre, pour débattre de « la situation et les perspectives de la famille et de la vie en Amérique ».

Les présidents des conférences épiscopales d’Amérique latine, des couples mariés et des experts ont approuvé à l’unanimité ce document final, qui sera en date du 12 octobre.

« Le droit à l’objection de conscience est particulièrement important face à l’avalanche de projets de lois relatifs aux divers types d’unions de fait, qui portent atteinte à l’unicité du mariage », affirme la déclaration.

La troisième partie du document, intitulée « Nécessité d’agir », s’adresse en effet aux « responsables politiques » et aux « législateurs », les invitant « à ne pas définir des lois iniques, dans le respect du sens même de la loi et pour le bien commun ».

« Nous leur demandons avec insistance, dit la Déclaration, de trouver les solutions créatives en faveur de la famille et de la vie, qui trouvent place si possible dans une législation positive et organique ».

La première partie est centrée sur un diagnostic « dans le contexte de la « globalisation culturelle »: la « situation de la famille ».

« Face à une forte pression idéologique, on a l’impression, déclarent les signataires, qu’il existe une volonté de détruire progressivement l’édifice de la famille fondée sur le mariage ».

Dans sa seconde partie, « Vérité de la famille et vie », la Déclaration affirme qu’une « société et une culture saines se reflètent dans la santé de la famille, dont elle se nourrissent ».

« De même, une société et une culture malades donnent une famille faible et détériorée. L’avenir de l’humanité est impossible sans la reconnaissance et le respect des valeurs de l’institution naturelle de la famille ».

« Nous sommes profondément affligés devant la revendication de reconnaître légalement les unions de fait, quels que soient leur type ou leur degré, avec des effets légaux que la tradition des peuples ne reconnaît qu’au mariage, déplorent les signataires. Cette inquiétude est encore plus grande lorsque cette prétention s’applique à des personnes du même sexe. Il est de fait inadmissible de faire passer pour légitimes des unions homosexuelles ou lesbiennes ou d’accorder à ces personnes un prétendu droit à l’adoption ».

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ZENIT Staff

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