Le P. Gianfranco Ghirlanda, sj, 74 ans, canoniste, est nommé assistant pontifical de la congrégation des légionnaires du Christ.
Sa nomination est annoncée par le cardinal Joao Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique et par Mgr José Rodríguez Carballo, ofm, secrétaire du dicastère, lors d’une visite au siège de la direction générale des légionnaires du Christ à Rome, le 3 juillet 2014 (cf. Zenit du 25 juin 2014).
Le P. Ghirlanda a déjà fait partie du conseil du cardinal Velasio De Paolis, cs, délégué pontifical pour la Légion du Christ de juin 2010 à février 2014.
Docteur en droit et en droit canonique, il a été recteur de l’Université pontificale grégorienne et président de la Conférence des recteurs des Universités pontificales romaines (CRUPR) ainsi que doyen de la Faculté de droit canonique de la grégorienne et juge de la Cour d’appel de l’Etat du Vatican.
Auprès du Saint-Siège, il est actuellement consulteur de sept dicastères: pour la vie consacrée, le clergé, l’évangélisation des peuples, les évêques, la doctrine de la foi, les textes législatifs, les laïcs ainsi que référendaire du Tribunal suprême de la signature apostolique.
Le P. Ghirlanda a été expert au synode des évêques de 1994 sur la vie consacrée et celui de 2001 sur le misitère de l’évêque.
Son rôle, précise un communiqué des légionnaires, « ne comportera pas de charge de gouvernement ; il aura pour tâche d’accompagner le supérieur général et le conseil général et il aidera spécialement à situer la relation entre l’institut religieux des légionnaires du Christ et le mouvement Regnum Christi ».
Le discastère pour la vie consacrée demande en effet quelques corrections aux nouvelles Constitutions présentées par le Chapitre général extraordinaire réuni à Rome en janvier et février derniers.
Parmi les modifications, il suggère d’expliquer la place de l’institut religieux des pères légionnaires du Christ par rapport à l’ensemble du mouvement Regnum Christi (constitué de laïcs, et de personnes consacrées).
Il suggère aussi d’« ajouter des références aux textes récents du magistère de l’Église, en particulier au Concile Vatican II, ainsi qu’au Code de droit canonique » de 1983, ainsi qu’une « quarantaine de corrections ponctuelles du texte ».
