ROME, Lundi 18 octobre 2010 (ZENIT.org) – Selon la Caritas, le synode des évêques pour le Moyen-Orient en cours au Vatican du 10 au 24 octobre, peut aider les communautés divisées à s’unir pour aider les plus pauvres de la région.
« Le synode représente une occasion pour affronter la situation sociale et religieuse dans la région », a déclaré Lesley-Anne Knight, secrétaire générale de Cartas Internationalis. Il peut éclairer les chrétiens sur « le sens de leur présence dans les sociétés musulmanes », et sur « le rôle et la mission qu’ils ont dans les pays où ils habitent », a-t-elle estimé.
Pour la secrétaire générale de Caritas Internationalis, « il est urgent de trouver de nouveaux moyens d’action permettant d’apporter la paix dans cette partie si tourmentée du monde ».
« Ceci est d’une importance vitale non seulement pour le Moyen-Orient mais pour la paix et la stabilité du monde entier, qui dépendent en bonne partie d’une solution aux conflits qui affligent la région ».
La Caritas est représentée au synode par Joseph Farah, président de Caritas MONA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), Naguib Khouzam de Caritas Egypte et Huda Musher de Caritas Jordanie.
« Le Moyen-Orient est une région pluraliste » a dit Joseph Farah. « Un pluralisme que l’on peut trouver aussi dans l’Église catholique », relève-t-il, où « les maronites, les syriaques, les arméniens, les latins, les chaldéens et ainsi de suite, ont leur propre hiérarchie et leurs propres organisations sociales, comme des hôpitaux ou des écoles ».
Ainsi « la coopération entre les Eglises et avec d’autres confessions doit être renforcée, a-t-il dit. Il faudrait plus d’efforts pour développer des partenariats en vue d’une action concrète, et plus d’efforts également dans le dialogue ».
