Le sens du "doctorat" de Thérèse de Lisieux

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50e anniversaire de la consécration de la basilique

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CITE DU VATICAN, Mardi 6 juillet 2004 (ZENIT.org) – Jean-Paul II a nommé le cardinal polonais Franciszek Macharski, Archevêque de Cracovie comme son Envoyé spécial au 50e anniversaire de la consécration de la Basilique de Lisieux le 11 juillet prochain.

Dans sa lettre en date du 11 juin publiée par la salle de presse du Saint-Siège, Jean-Paul II rappelle avoir proclamé sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la sainte Face « docteur de l’Eglise », le 19 octobre 1997, à l’occasion du centenaire de sa mort, en 1897 à l’âge de 24 ans.

Sainte Thérèse de Lisieux devenait ainsi la troisième femme à recevoir ce titre de docteur de l’Eglise après sainte Catherine de Sienne, Dominicaine, et sainte Thérèse d’Avila, Carmélite également, proclamées par le pape Paul VI.

Jean-Paul II n’entendait pas encourager les chrétiens à ne pas étudier, comme la grande sainte normande, comme si finalement, la science divine se communiquant directement au cœur de l’homme contemplatif et cela seul suffirait : il encourageait au contraire les chrétiens à vivre de la doctrine du jeune « docteur » de Lisieux.

A ce propos, le cardinal Poupard déclare dans l’interview publiée ci-dessous : « La petite Thérèse n’a cessé d’étudier la Bible, et sa petite voie d’enfance, elle l’a puisée dans sa méditation quotidienne de l’Évangile et de mon saint Patron Paul. La foi est reçue dans l’intelligence, et la grâce ne supprime pas la nature. Les vertus acquises offrent un « terrain d’atterrissage » aux vertus infuses. Dieu n’aime pas les paresseux. Il ne faut pas oublier que Thérèse a grandi dans une culture chrétienne, dans un foyer chrétien peu ordinaire : ses parents sont des modèles de sainteté. Nous n’avons pas la même chance aujourd’hui : il nous faut purifier notre imaginaire et notre mémoire souvent infestés par la culture ambiante, et rectifier certains plis de l’intelligence causés malgré nous par la culture dominante : il nous faut les évangéliser par un authentique travail, et pas uniquement intellectuel, mais comme l’a fait Thérèse, irrigué par la prière ».

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ZENIT Staff

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