ROME, Lundi 15 février 2010 (ZENIT.org) – Les miracles ont un objectif : aider à découvrir l’amour de Dieu, explique le porte-parole du Saint-Siège. En même temps, ajoute-t-il, la souffrance représente une occasion unique pour ouvrir son cœur.
Le père Federico Lombardi s.j., directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, dresse un bilan des activités auxquels Benoît XVI et le Saint-Siège ont participé à l’occasion de la Journée mondiale du malade, le 11 février dernier, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.
« Le pape a voulu célébrer solennellement et présider personnellement la messe pour la journée des malades, et mettre en lumière avec ses propres paroles ce que sont les vrais miracles, c’est-à-dire ces signes capables de faire des merveilles, et illuminer la réalité sans frontière de la souffrance humaine », affirme le père Lombardi dans le dernier éditorial d’« Octava Dies », le bulletin hebdomadaire du Centre de télévision du Vartican dont il est aussi le directeur.
« La souffrance, c’est là où l’amour, durement éprouvé, se manifeste de la manière la plus intense et la plus pure. Dans la faiblesse du malade grave il est de plus en plus évident que la relation d’amour, donné et reçu, est la vraie révélation du sens d’une vie réduite à l’essentiel ; tout le reste ne compte plus », ajoute-t-il.
« Nous ignorons si un monde sans souffrance serait pensable. Dans le notre il y en a énormément, mais cette souffrance n’est pas seulement en l’homme, elle est aussi dans le cœur de Dieu et peut être une manifestation d’amour ».
« Peut-on comprendre et vivre le sens mystérieux de la souffrance dans un monde sans Dieu et sans la croix du Christ ? » s’interroge le père Lombardi. Il répond : « Cela est immensément difficile, peut-être impossible. C’est pourquoi la souffrance est une partie essentielle de la vie et du service à l’Eglise. Pour sauver l’espérance du monde ».
