Elle retourne maintenant à la Chambre des députés pour un passage technique nécessaire à la couverture financière des dépenses de santé.
La loi adoptée interdit le recours à la fécondation « hétérologue » (à partir de gamètes n’appartenant pas aux parents).
Seuls peuvent bénéficier de cette technique des couples mariés ou cohabitant de façon stable, de personnes majeures de sexes différents, en âge potentiellement fertile, et vivant tous les deux.
Sont interdit des tests génétiques préventifs, l’expérimentation sur chacun des embryons humains, sa congélation ou son clonage.
Des sanctions sévères sont prévues pour les médecins qui ne respecteraient pas ces interdictions.
Radio Vatican souligne ce soir le long applaudissement qui a accueilli l’approbation de cette loi.
Mais elle souligne que les débats parlementaires et les votes ont été précédés de débats houleux, divisant les partis, notamment à gauche.
Le centre-droit a voté massivement pour la loi, mais avec quelque exception de représentants « laïcs » (au sens italien d’opposés aux positions « catholiques »).
La coalition de centre-gauche s’est exprimée durement contre la loi. Mais les catholiques de la « Marguerite » (gauche) se sont exprimés en sa faveur. Au sommet, l’ancien maire de Rome, M. Francesco Rutelli la défendait tandis que d’autres représentants du même parti votaient contre.
Certains suggèrent déjà un referendum pour l’abroger, dont M. Del Pennino du parti du président du conseil Silvio Berlusconi, » Forza Italia » et le représentant « radical », M. Pannella, dont les positions anti-catholiques sont constantes.