Le Saint-Siège entretient des rapports diplomatiques avec 177 Etats

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CITE DU VATICAN, lundi 13 janvier 2003 (ZENIT.org) – L’action du Saint-Siège au niveau international n’a jamais été aussi vaste et aussi efficace qu’à l’heure actuelle. Avec l’accord signé le 1 décembre 2002 avec l’Emirat arabe de Qatar, le Saint-Siège entretient désormais des rapports diplomatiques avec 177 pays, y compris les relations spéciales avec la Fédération Russe et l’Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP), deux fois plus qu’en 1978, quand Jean-Paul II a été élu pape.

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Parmi les pays avec lesquels le Saint-Siège n’a pas de relations diplomatiques figurent : la Chine (qui a rompu les relations avec Rome en 1957), le Vietnam (même si tous les ans des membres du gouvernement rencontrent des représentants du Saint-Siège pour régler des contentieux liés à l’exercice de la liberté de culte), et l’Arabie Saoudite.

Les relations établies par le Saint-Siège, à travers des Concordats ou des accords Eglise-Etat, ont pour objectif prioritaire de défendre la liberté de culte. En reconnaissant le droit à la liberté religieuse des catholiques avec ces accords, les Etats sont obligés de reconnaître le principe de la liberté religieuse en général. Le Vatican défend ainsi non seulement les droits des catholiques, mais aussi les droits de tous les croyants.

C’est sans doute dans les années 70, en pleine guerre froide, pendant le processus d’Helsinki et la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe, que le Vatican a remporté son plus grand succès diplomatique. Grâce à la coopération de Mgr Agostino Casaroli qui deviendrait plus tard secrétaire d’Etat, le principe de la liberté religieuse a été reconnu dans les pays communistes dépendant de l’Union Soviétique.

Le Saint-Siège fait partie de l’ONU en tant qu’« observateur permanent ». Il fait partie d’autres organisations internationales comme par exemple la Ligue Arabe (en tant que « délégué »), du Conseil de l’Europe, de l’Organisation des Etats Américains (OEA), de l’Organisation pour l’Union Africaine (OUA).

« Ce forcing des diplomates de l’Eglise irrite-t-il une partie de la communauté internationale ? » s’interrogeait le journal « Le Monde » dans son édition du 26 décembre dernier. « On peut toujours le penser, répondait M. Jean Guéguinou, nouvel ambassadeur de France auprès de l’UNESCO et ancien ambassadeur près le Saint-Siège, mais de plus en plus de pays cherchent à tout prix à entretenir des relations avec le Vatican et à recevoir le pape ».

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ZENIT Staff

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