ROME, Jeudi 5 Novembre 2009 (ZENIT.org) – La question des réfugiés palestiniens est « une réalité tragique », a déclaré mardi 3 novembre Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies.
Le prélat est intervenu au cours de la 64e session de l’Assemblée générale sur « l’Agence des Nations Unies pour le secours et l’emploi des réfugiés palestiniens au Proche Orient (UNRWA) ».
L’Agence, a-t-il rappelé, a été instituée comme corps temporaire des Nations Unies pour servir les réfugiés palestiniens afin que leur situation se résolve de manière juste. Son existence est « le souvenir du fait que cette question des réfugiés palestiniens est encore irrésolue ».
Pour Mgr Migliore, il s’agit d’une « réalité tragique » qui souligne que la résolution du conflit israélo-palestinien est « fondamentale pour mettre fin à de nombreuses situations qui provoquent le désordre dans la région médio orientale et qui ont une série de répercutions au niveau mondial ».
Le prélat a dénoncé l’ « échec » des deux parties en cause dans « l’engagement dans un dialogue significatif et substantiel » et « pour discuter de solutions pour donner stabilité et paix à la Terre Sainte ».
« Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire que la communauté internationale mette rapidement en avant ses efforts pour rapprocher les partis », a-t-il déclaré, soulignant que ceux qui s’occupent des négociations doivent maintenant trouver « une approche équilibrée, évitant d’imposer des conditions préalables aux parties ».
Rappelant que les nombreux problèmes de la région ne seront résolus que par « des négociations et le dialogue », Mgr Migliore a aussi signalé qu’une solution « durable » devait inclure « le statut de la Ville de Jérusalem ».
« Même à la lumière des nombreux épisodes de violence et des défis au libre mouvement posés par le Mur de sécurité, le Saint-Siège renouvelle son soutien à des mesures garanties au niveau international pour assurer la liberté de religion et de conscience aux habitants et un accès permanent, libre et sans obstacle aux lieux saints de la part des fidèles de toute religion et nationalité ».
« Ce n’est que par une paix juste et durable – non pas imposée, mais obtenue par les négociations et un compromis raisonnable – que les aspirations légitimes de tous les peuples de Terre Sainte seront réalisées », a-t-il conclu.
Roberta Sciamplicotti
