Le Saint-Siège défend les pauvres, et les femmes avant tout, à l’ONU

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CITE DU VATICAN, Vendredi 25 février 2005 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège défend une nouvelle fois les pauvres, « et les femmes avant tout », devant l’ONU.

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L’Observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, à New York, Mgr Celestino Migliore, est en effet intervenu le 22 février, dans le cadre des consultations de la 59e Assemblée générale, consacrée au « Rapport d’experts sur les menaces, enjeux et ajustements des Objectifs de Développement du Millénaire » (ODM) fixés en l’an 2000.

« Le Saint-Siège se réjouit d’être au nombre des délégations appuyant une politique sociale impliquant le principe de justice distributive », a souligné Mgr Migliore avant d’insister sur le « contrôle de la qualité » de la mise en application du développement.

Il recommandait que cette mise en œuvre mette l’accent « sur les investissements utiles aux pauvres, aux femmes avant tout », en respectant leur volonté de « ne pas accepter des conditions inacceptables et contraires à leur liberté » qui leur seraient imposées par ceux qui sont chargés de les « aider »

« Nous sommes convaincus que les ODM ne peuvent réussir si les politiques d’éradication considèrent les pauvres comme des individus inférieurs », a dénoncé Mgr Migliore.

Il recommandait le progrès du « bon gouvernement » et de la « lutte contre la corruption », et une « réforme financière du marché » visant une action « en faveur des pays en voie de développement », et que les pays riches tiennent leur promesse de contribuer à la lutte contre la pauvreté à hauteur de 0,7% de leur Produit national brut, et enfin « au nom de la justice et de la solidarité », l’annulation de « la dette extérieure dans chaque cas traité ».

Mgr Migliore affirmait la conviction de la délégation du Saint-Siège de « la nécessité de réformer tout le système de solidarité ».

Il recommandait à la fois que l’Aide officielle au développement soit accrue et mieux utilisée », mais aussi que « les politiques d’éradication de la pauvreté » s’attachent à considérer qui elles doivent aider. Il disait: « Il faut avoir une claire perception de ce que sont les pauvres et de l’assistance qu’ils reçoivent par des politiques ayant la personne comme référence. Elle doit être pratique, directe et personnalisée ».

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ZENIT Staff

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