Le prêtre ne peut être qu'un homme de miséricorde

Lettre du card. Piacenza pour la Pentecôte

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Le prêtre ne pourra qu’être toujours « un homme de miséricorde », souligne le cardinal Mauro Piacenza, Grand Pénitencier, à l’occasion de la solennité de Pentecôte célébrée dimanche prochain, 8 juin.

Dans une lettre aux confesseurs et pénitents rapportée par L’Osservatore Romano, le cardinal Piacenza estime que chaque confession est une Pentecôte : le sacrement de la réconciliation est en effet « une expérience toujours nouvelle de l’Esprit Saint qui agit ».

L’Esprit n’agit pas seulement pour le baptisé qui reçoit le sacrement, fait-il observer : le prêtre aussi, « profondément uni » à Jésus, apprend à chaque fois un peu plus « la pensée même du Christ, en corrigeant, évaluant, guérissant ».

Le prêtre est « objet de miséricorde, et ne pourra qu’être toujours « un homme de miséricorde ». Il est appelé pour cela à se mettre « à l’écoute » de l’Esprit qui « renouvelle » par le biais « de chaque célébration des sacrements, en particulier dans la réconciliation ».

« Tandis qu’il prononce les paroles de l’absolution, [le prêtre] sent raviver dans son cœur, par l’œuvre de l’Esprit, le sceau sacramentel et son identification personnelle au Bon Pasteur ».

Le cardinal rappelle aussi que les prêtres ont été introduits, « non pour leur mérite mais par grâce, à une telle intimité avec le Seigneur, qu’il peuvent participer à l’amour de son cœur, à son œuvre de salut ».

Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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