Le Père Damien de Molokaï bientôt canonisé

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Une femme guérie de façon « inexpliquée »

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ROME, Vendredi 4 juillet 2008 (ZENIT.org) – Le célèbre bienheureux Père Damien de Molokaï (1840-1889), l’apôtre des lépreux, qui repose aujourd’hui en l’église Saint-Pierre de Louvain, pourrait être bientôt canonisé : un miracle vient d’être reconnu par la congrégation pour les causes des saints.
Damien Joseph De Veuster était, rappelons-le, prêtre profès de la congrégation des sacrés cœurs de Jésus et Marie et de l’adoration perpétuelle du très saint sacrement de l’autel.

La Belgique s’était déjà mobilisée pour la béatification du père Damien, par Jean-Paul II, en 1995. Le Martyrologe romain a fixé sa fête au 15 avril.

La Fondation Damien, qui voit en lui « le plus grand Belge de tous les temps » explique que le miracle attribué à son intercession concerne une habitante d’Honolulu, Audrey Toguchi, qui souffrait, fin des années 1990, d’une forme rare de cancer des poumons.

Son mal aurait disparu « de manière inexpliquée » alors qu’elle invoquait chaque jour le père Damien. Un médecin local, qui suivait la maladie de la patiente, avait publié ses conclusions en octobre 2000 dans un journal spécialisé, le « Hawaii Medical Journal », ce qui a facilité l’établissement des faits par la commission des médecins.

Ce missionnaire flamand de la congrégation des sacrés cœurs était admiré par Gandhi lui-même pour son héroïsme. Né près de Tremeloo, il est décédé en Océanie, à Kalawao, dans l’île de Molokaï, au milieu de ses lépreux auprès desquels il avait contracté la maladie en 1885.

Il avait accueilli le diagnostic du médecin en disant : « Maintenant je suis lépreux, je suis content ». Il écrivait à son supérieur: « N’ayant aucun doute sur le caractère de ma maladie, je me sens très calme, résigné, et plus heureux que jamais au milieu de mon peuple. Le Bon Dieu sait ce qu’il y a de mieux pour ma sanctification. Je lui dis chaque jour: que votre volonté soit faite ».

Quatre ans plus tard, le lundi de la semaine sainte, il s’en allait vers Dieu en disant: « Le Bon Dieu m’appelle à célébrer Pâques avec lui ».

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ZENIT Staff

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