Le pèlerinage des "Mille" Français en bateau pour la canonisation

Print Friendly, PDF & Email

A chacun son mode de transport

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

CITE DU VATICAN, Mercredi 2 octobre 2002 (ZENIT.org) – Mille Français ont choisi le bateau pour se rendre à Rome à la canonisation de Josémaria Escriva, fondateur de l’Opus Dei.

La majorité des 3000 pèlerins de France se rendra à Rome par ses propres moyens. Pour les autres, le transport sera assuré par un train et un avion au départ de Paris, un bateau au départ de Marseille, et une dizaine d’autocars de toute la France.

Le « Daniele Casanova » a en effet été affrété au départ de Marseille le 4 octobre et son retour est prévu le 8: il transportera et logera un millier de pèlerins. C’est aussi un moyen de résoudre les problèmes de logement à Rome, où l’on attend plusieurs centaines de milliers de pèlerins du 5 au 7 octobre.

À partir de 17h, des volontaires se mettront au service des voyageurs pour les guider depuis le métro, les aider à porter leurs bagages par la passerelle provisoire qui permet d’accéder à la gare maritime, les accueillir à l’embarquement.

Vers 19h30, Mgr Panafieu, archevêque de Marseille, adressera sur le pont quelques mots aux voyageurs déjà embarqués.

Pendant le trajet, Mgr Gaidon, évêque de Cahors, présidera une célébration eucharistique. Des conférences seront également proposées.

Le dimanche 6, à Rome, ce sera la canonisation de Josémaria Escriva, place Saint-Pierre.

À Civitavecchia, port du nord de Rome, le 6 au soir, la ville baptisera un quai du port « Saint Josémaria » et organisera un feu d’artifice et des concerts. Un groupe de jazz venu de Marseille offrira un concert sur le « Daniele Casanova ».

Le 7 octobre, après la Messe d’action de grâces, qui suit toujours une béatification ou une canonisation, place Saint-Pierre, et l’audience du Jean Paul II, les voyageurs repartiront pour arriver à Marseille le 8 octobre au matin.

En tout, à Rome, un peu plus de 230.000 pèlerins venus du 84 pays ont déjà confirmé leur participation, dont 40 % de jeunes qui seront logés dans des campings, des gymnases, des paroisses ou des écoles.

Pour accueillir les pèlerins aux moyens modestes, un programme intitulé « Benvenuti a casa mia » (« Bienvenus chez moi ») a été mis en place.

Frederica Paolini, chargée du projet, explique: « Nous, familles romaines, avons une grande tradition d’hospitalité. Le pape Jean-Paul II a fait allusion à cette hospitalité dans une lettre adressée aux habitants de Rome, avant le Jubilé 2000. (E) Pour la canonisation, de nombreuses familles romaines ouvriront leurs portes afin d’accueillir des personnes venues des cinq continents. »

Une trentaine de personnes viendra de Russie: catholiques, orthodoxes et protestants arrivant en voiture de Saint-Petersbourg, Moscou et Rostov, qui seront logées dans des familles romaines.

Les premiers pèlerinages internationaux sont déjà arrivés hier, dont 500 Japonais, qui resterons à Rome jusqu’au 8 octobre.

Un groupe de familles de Catane, en Sicile, se sont mises d’accord pour arriver à Rome en roulotte.

Comme pour l’organisation des Journées mondiales de la jeunesse, ce sont quelques centaines d’étudiants qui prendront en main l’accueil des pèlerins pendant toute la durée des actes, jusqu’au 10 octobre.

A l’occasion du triduum des célébrations, les reliques de saint Josémaria seront proposées à la vénération des fidèles en la basilique romaine de Saint-Eugène (Viale delle Belle Arti, 10), du 3 au 10 octobre.

Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, président de la conférence des évêques de France évoquait la figure du nouveau saint dans une homélie, le 27 juin 1994 en ces termes: « Le bienheureux Josémaria a exprimé avec une avance de quarante ans ce qui sera au cœur de la réflexion conciliaire de Vatican II : l’appel universel à la sainteté […]. Il s’oppose à tous ceux qui, dans l’Eglise, ont tellement voulu exalter le ministère presbytéral ou la vocation religieuse, qu’ils ont donné l’impression de dévaloriser la situation des laïcs et finalement de ne réserver la recherche de la sainteté qu’aux prêtres et aux religieux. […] Le bienheureux lutte pied à pied contre cette tentation de fuir le monde, de le dévaloriser et de se réfugier dans l’univers du pur spirituel. Il refuse également la schizophrénie spirituelle où l’homme serait lui-même comme divisé en deux. »

Ouvrages de ou sur le fondateur et son œuvre:
« Chemin » (1939), par Josemaria Escriva. Paris, Le Laurier, 2000, 9e éd.
« Entretiens avec Mgr Escriva » (1968), Paris, Le Laurier, 2000
« Au pas de Dieu », par François Gondrand, Paris, France Empire, 3e éd. 1991
« L’Opus Dei », par Dominique Le Tourneau, P.U.F., coll. « Que sais-je? » 2207, 1998.
« Opus Dei. L’enquête », par Vittorio Messori, Paris, Claire Vigne, 1995

Pour tout renseignement, trois sites:
– du comité organisateur de la canonisation: http://www.escriva-canonization.org/
– de l’œuvre de Josemaria Escriva: http://www.escrivaworks.org/index.php?lang=fr)on
– de l’Opus Dei: http://www.opusdei.org

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel