Le pape salue le congrès international sur la liturgie

Print Friendly, PDF & Email

Pour le 50e anniversaire de Sacrosanctum Concilium

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le pape salue les participants au symposium « Sacrosanctum Concilium. Gratitude et engagement pour un grand mouvement de communion ecclésiale », organisé par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, du 18 au 20 février, à l’Université du Latran.

A la fin de l’audience générale, ce matin, 19 février 2014, le pape a en effet salué les participants présents sur la place Saint-Pierre avec le cardinal Antonio Cañizares Llovera, préfet de la Congrégation.

La rencontre marque les 50 ans de la première Constitution apostolique de Vatican II consacrée à la liturgie, promulguée par Paul VI le 4 décembre 1963.

Pour Mgr Juan Miguel Ferrer Grenesche, sous-secrétaire du dicastère, ce symposium permettra de « remercier Dieu parce que le renouveau liturgique a été un véritable don pour l’Église », qui a permis « au peuple de Dieu de se rapprocher de la liturgie » et de « raviver sa spiritualité ».

Il estime que l’Eglise doit faire « un effort pour comprendre ce qui est à entreprendre aujourd’hui », selon l’exhortation des papes de l’après-Concile à aider le peuple de Dieu à « pénétrer dans l’esprit de l’enseignement de Sacrosanctum concilium ».

La liturgie est le mouvement « d’une Église qui doit continuer l’oeuvre du Christ sur la terre », ajoute Mgr Ferrer Grenesche qui souligne qu’elle est aussi « une école de la spiritualité de communion ».

« Elle enseigne que Dieu est au centre de tout et que la communion s’établit dans cette rencontre de tous ceux qui reçoivent les dons de Dieu : le don de sa Parole, le don de son Sacrement, le don qu’il fait de lui-même à travers ces réalités sacramentelles », poursuit-il.

« De nombreux débats ecclésiaux [sur la liturgie] relèvent de l’opinion personnelle, des sensibilités, de diverses attitudes spirituelles », fait-il observer : « Mais derrière la forme il faut trouver le mystère, le Seigneur qui offre sa vie ».

Comme « l’Église a toujours respecté une diversité de formes, dans l’unité du mystère célébré », il s’agit de « respecter les différentes options légitimes », en restant « toujours profondément unis dans une unique liturgie chrétienne », conclut-il.

Avec Hélène Ginabat pour la traduction

Share this Entry

Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel