ROME, Dimanche 1er février 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI a invité à la « solidarité » et à la « participation responsable » pour faire face à la crise économique actuelle. En recevant, le 31 janvier au Vatican, les responsables de la Confédération italienne des syndicats de travailleurs (Cils), le pape a incité à « dépasser les intérêts particuliers » pour « affronter ensemble et unis les difficultés qui touchent chaque domaine de la société ».
« Pour dépasser la crise économique et sociale que nous vivons, nous savons qu’il faut un effort libre et responsable de la part de tous ; il est donc nécessaire de dépasser les intérêts particuliers et de secteur, pour affronter ensemble et unis les difficultés qui touchent chaque domaine de la société, et particulièrement le monde du travail », a estimé le pape.
Pour Benoît XVI, une « telle urgence » n’a jamais été ressentie comme aujourd’hui, et « les difficultés qui tourmentent le monde du travail poussent à une concertation plus effective et soutenue entre les nombreuses et différentes composantes de la société ».
« Mon souhait est donc que la volonté commune de donner naissance à une nouvelle culture de solidarité et de participation responsable, des conditions indispensables pour construire ensemble l’avenir de notre planète, jaillisse de la crise actuelle », a-t-il ajouté.
Devant les responsables du Cils, le pape a aussi affirmé que « le grand défi et l’opportunité que la crise économique actuelle invite à savoir accueillir, c’est de trouver une nouvelle synthèse entre bien commun et marché, entre capitale et travail ».
« Dans le plein respect de l’autonomie légitime de toute institution, l’Eglise, experte en humanité, ne se lasse pas d’offrir la contribution de son enseignement et de son expérience à ceux qui entendent servir la cause de l’homme, du travail et du progrès, de la justice sociale et de la paix », a-t-il poursuivi.
Benoît XVI a enfin souhaité que la célébration du 60e anniversaire de la fondation du Cils « soit le prétexte pour renouveler l’enthousiasme des débuts et redécouvrir encore plus votre charisme originel ». « Le monde a besoin de personnes qui se consacrent avec désintérêt à la cause du travail dans le plein respect de la dignité humaine et du bien commun », a-t-il insisté. « L’Eglise, qui apprécie le rôle fondamental des syndicats, vous est proche, aujourd’hui comme hier, et est prête à vous aider pour que vous puissiez remplir au mieux votre devoir dans la société ».
« A l’occasion de la fête de saint Jean Bosco, a poursuivi le pape, je désire enfin confier l’activité et les projets de votre syndicat à cet apôtre des jeunes, qui, avec une grande sensibilité sociale, fit du travail un instrument précieux de formation et d’éducation des nouvelles générations ».
Marine Soreau
