Le P. Lombardi salue le témoignage d’Ingrid Betancourt

Print Friendly, PDF & Email

Lorsque « la violence n’éteint pas la foi »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

ROME, Lundi 8 septembre 2008 (ZENIT.org) – Le P. Lombardi salue le témoignage d’Ingrid Betancourt dans une réflexion au micro de Radio Vatican sous le titre : « Lorsque la violence n’éteint pas la foi ». Il forme le vœu qu’Ingrid Betancourt puisse continuer à « annoncer son message de paix ».

« Paix, respect, foi, espérance. Ces derniers jours, Ingrid Betancourt est passée à Rome et au Vatican, rappelle Radio Vatican, en laissant derrière elle des paroles d’une profondeur extraordinaire, comparées à ce qu’elle a été forcée de subir au cours de ses six années de captivité aux mains de la guérilla de Colombie. Le témoignage de l’ancienne sénatrice franco-colombienne ».

Le P. Lombardi cite ces paroles d’Ingrid Betancourt aux FARCS, qui détiennent encore des centaines d’otages dans la jungle colombienne, à l’issue de sa rencontre avec Benoît XVI, lundi dernier, 1er septembre 2008 : « Je voudrais dire aux FARCS : le monde vous regarde et vous demande d’ouvrir votre cœur, de faire de l’espace à des sentiments d’amour et de pardon, au-delà de la convenance, de la haine, et de la vengeance. Ne répandez pas seulement le crime, les armes. Donnez voix à tous les Colombiens, ceux qui pensent comme vous, et ceux qui ne pensent pas comme vous ».

« Son témoignage, très dense de traits spécifiquement spirituels et chrétiens, commente le P. Lombardi, risquera peut-être de ne pas être pris trop au sérieux par une mentalité laïciste, mais au cours d’une captivité si longue, le regard change sur ce qui est vraiment important dans la vie. Et Ingrid n’est pas seule à en témoigner : d’autres personnes séquestrées en ont témoigné. Les idéologies s’estompent et ce qui est au fond du cœur monte au premier plan : ce que l’on croit et qui permet les rapports avec les autres sur la base du respect, de la fraternité, de la paix. « Sans foi, il n’y a pas d’espérance, et sans espérance il n’y a pas de force pour continuer à lutter », a déclaré Ingrid : lutter pour un monde réconcilié. Nous souhaitons qu’elle puisse continuer à annoncer justement ce message de paix. Ce sera la contribution la plus précieuse que cette femme fragile, revenue miraculeusement de la jungle, pourra donner à notre monde malade de la haine ».

Anita S. Bourdin

Share this Entry

ZENIT Staff

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel