Le « merci » de M. Stoiber pour cette « impressionnante fête de la foi »

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Cérémonie d’adieu à l’aéroport de Munich

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ROME, Jeudi 14 septembre 2006 (ZENIT.org) – « Merci » pour cette « impressionnante fête de la foi », a conclu le ministre président du Land de Bavière, M. Edmund Stoiber, en prenant congé du pape lors de la cérémonie d’adieu sur le tarmac de l’aéroport de Munich, vers 12 h 30 ce matin, au terme de la visite de six jours de Benoît XVI dans sa patrie.

Benoît XVI s’est envolé pour Rome de l’aéroport de Munich, à 11 kilomètres de la cathédrale de Freising, avec un quart d’heure de retard, en dépit du « rite abrégé » de la cérémonie d’adieu à l’aéroport. La Bavière a laissé partir Benoît XVI comme à regret : « Au re-voir », scandait le président du land de Bavière M. Edmund Stoiber, dans sa dernière salutation, avant d’accompagner le pape jusqu’au pied de la passerelle.

Là, lui et sa femme ont offert au pape un album photo de ses six jours de visite. En haut de la passerelle, ornée de gerberas jaunes et de lys blanc, le pape, en camail rouge sur sa soutane blanche, s’est retourné avant d’entrer dans l’Airbus A 321 de la Lufthansa, pour saluer ses compatriotes, au moment où un chœur d’enfants a entonné un dernier chant bavarois, qu’il a écouté en souriant. Puis ils ont agité dans l’air, bien haut au-dessus de leurs jeunes têtes, des drapeaux bavarois au damier bleu et blanc : tout le tarmac en a été hérissé en un instant.

Au pied de la passerelle, les enfants avaient exécuté deux autres chants typiques des montagnes bavaroises, habillés de knickers et de chaussettes de laine rouge, de chemises à carreaux rouges, et d’une veste de laine grise typique, bordée d’un ruban de coton rouge. En saluant le pape, le maître de choeur lui a offert un CD incisé par les enfants, une dernière photo a saisi le groupe des enfants entourant le pape.

Sur le tarmac, quatre autres enfants – deux garçons aux chapeaux à plume et deux fillettes – avaient remis des fleurs au pape.

Après avoir salué des représentants du gouvernement et les évêques, le pape a serré affectueusement la main de son frère aîné Georg, qui vient de passer un mois à Castel Gandolfo, et ces quelques jours avec lui, en particulier mercredi, lui serrant aussi le bras avant de monter dans l’avion.

Le discours de M. Stoiber avait souligné la magnifique météo qui a accompagné ces six jours de visite. Avec votre visite, disait-il, « le ciel bavarois a revêtu un aspect meilleur, un ciel papal ! » Mais ce soleil a aussi « resplendi dans le cœur des hommes », et cette expérience demeurera « inoubliable ».

Le ministre-président notait l’« enthousiasme » dans « toutes les villes » traversées au cours de ces six jours : les gens ont été touchés par les « gestes », les « paroles », la « présence » du pape, « non seulement le pape Successeur de Pierre », mais aussi « la personne qui aime sa terre d’origine » et votre « personnalité ». Le discours était interrompu par des applaudissements nourris.

En parcourant à nouveau les étapes du voyage, M. Stoiber offrait une synthèse enthousiaste en mentionnant les paroles du pape au cours de la messe de Munich, dimanche matin : « Je remercie Dieu pour cette belle patrie et pour les gens ». « Merci de ce témoignage rendu à votre terre natale », répondait le ministre.

Le président bavarois disait encore : « Vos messages nous ont fait réfléchir », ils nous ont expliqué ce que signifie « être sourd devant Dieu » et aussi que « la foi dans la science sans pensée plus profonde » ne tient pas.

Il remerciait le pape d’avoir fait comprendre « l’image chrétienne de l’homme » comme « fondement des vraies valeurs chrétiennes, fortes en Bavière », mais qui doivent être « transmises à nos enfants, en particulier par l’instruction religieuse ».

M. Stoiber mentionnait à cet égard le message de Benoît XVI aux parents, aux enseignants, aux assistants pastoraux lors des vêpres avec les enfants de la première communion, dimanche après-midi dans la cathédrale de Munich. Il y voit un « signe que la foi est jeune et a de la force ».

A propos des « vêpres œcuméniques » à Ratisbonne, Mardi soir, 12 septembre, M. Stoiber, qui est catholique, se réjouissait ce cette « belle expérience » qui constitue un « signe pour l’œcuménisme spirituel ».

Le ministre-président du « Land » de Bavière a lui aussi remercié les prêtres et tous ceux qui sont des « témoins de Dieu », enseignants, catéchistes, ministres du culte, grâce auxquels, disait-il, « la foi peut être transmise aux autres » et « créer l’enthousiasme ».

« Celui qui croit n’est jamais seul : nous en avons fait l’expérience pendant ces six jours », s’est exclamé M. Stoiber, citant les chiffres : plus de 500.000 personnes ont « accepté l’invitation » aux célébrations et « des millions » ont suivi ce voyage grâce à la télévision et la radio.

Evoquant les célébrations de la Parole et les célébrations eucharistiques, le ministre disait combien cette expérience de « communion avec le Christ » a constitué une « fête de la foi impressionnante pour nous, pour les jeunes, les gens des paroisses de Bavière », un « signal pour l’avenir des générations chrétiennes », un « bon signe ». De nouveau, des applaudissements interrompaient M. Stoiber.

Il reprenait : « Ces jeunes représentent tous les Bavarois, jeunes et vieux, qui veulent vous remercier pour le temps passé avec nous et l’élan spirituel que nous avons vécu ».

Il concluait en détachant le dernier mot : « Nous voulons vous dire au-re-voir… Vous irez dans d’autres pays… Nos salutations vous accompagneront et je voudrais personnellement vous dire un cordial merci – « Vergelt’s Gott » – pour votre visite, et merci à Dieu et pour tout ce que vous nous avez donné au cours de ces six jours. A vous re-voir ».

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ZENIT Staff

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