Le « Livre des merveilles » des tableaux pèlerins de Jésus miséricordieux

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Une initiative des Serviteurs de la Miséricorde

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Les tableaux pèlerins de « Jésus miséricordieux » qui ont été lancés il y a un an, « portent énormément de fruits dans toutes les régions » de France, explique à Zenit Hélène Dumont, des Serviteurs de la miséricorde. Les récits des grâces reçues sont recueillis dans un « Livre des merveilles ».

« Nous avons dû mettre d’autres tableaux pèlerins en circulation ! Et pas uniquement en France mais également en Suisse, au Burkina Faso, au Congo, et bientôt au Portugal, en projet pour la Colombie ! », ajoute-t-elle.

Les témoignages abondent : conversions, réconciliations, pardons, guérisons physiques…

« Je donne aux hommes un vase avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la miséricorde. Ce vase, c’est cette image avec l’inscription : « Jésus j’ai confiance en toi », a dit Jésus à sainte Faustine, comme elle le rapporte dans son Petit Journal (327).

Les promesses du Christ

Le Christ y a attaché des promesses: « Je promets que l’âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici-bas et spécialement à l’heure de la mort, moi-même je la défendrai comme ma propre gloire » (PJ 48).

Il demande que tous puissent y avoir accès: « Par cette image, j’accorderai beaucoup de grâces aux âmes. Que chaque âme ait donc accès à elle » (PJ 570).

Hélène Dumont rappelle l’héritage de saint Jean-Paul II et l’enseignement du pape François: « ‘Il faut transmettre au monde le feu de la miséricorde !’ s’exclamait notre Saint Pape Jean Paul II. Et le 6 avril 2014, le Pape François prononçait 3 fois la phrase, « Il n’y a aucune limite à la miséricorde divine offerte à nous tous ! » et l’a fait répéter à la foule, avant l’angélus, et une fois après l’angélus les invitant à s’en souvenir toujours. »

C’est dans ce sillage que s’inscrit l’apostolat du « mouvement des serviteurs de la miséricorde, dans les pas de Sainte Faustine, pour faire connaitre au plus grand nombre la miséricorde du Seigneur » , explique-t-elle.

Et le tableau est « l’un des moyens que Jésus a transmis à Sainte Faustine », explique Hélène Dumont. Le premier a été peint en 1934, à Vilnius (Lituanie), par le peinte Eugène Kazimirowski, à la demande du directeur spirituel de sainte Faustine, le bienheureux père Michal Sopocko.

L’initiative des tableau pèlerins a démarré le 25 janvier 2014, continue Hélène Dumont : « En mémoire de la conversion de Saint Paul, le mouvement des serviteurs a lancé la circulation des tableaux pèlerins Jésus miséricordieux, venus de la Congrégation Notre Dame de la  Miséricorde à Cracovie. Ces tableaux assortis de carnets de prières (chapelets et neuvaine de la divine miséricorde) s’inscrivent dans une démarche d’évangélisation de proximité par la miséricorde, portée par les serviteurs. » 

Le Livre des merveilles

Concrètement, « le principe est de faire circuler ce tableau pendant 9 jours dans des foyers différents, prêts à recevoir leurs voisins, leurs connaissances, leurs amis, leur famille pour partager ensemble un temps de miséricorde ».

En février dernier, les tableaux de Jésus miséricordieux circulaient dans 27 départements français et dans trois autres pays : Suisse, République du Congo et Burkina Faso.

Les témoignages des grâces sont collectés dans le « Livre des Merveilles », régulièrementmis à jour régulièrement. Pour Hélène Dumont, ce sont des « perles précieuses, de conversions, de guérisons, de réconciliations et de paix ».

Voici, tirés de ce « Livre des merveilles », quelques témoignages de la réponse du Christ à ceux qui accueillent chez eux ce « puits de grâce » que représente ce tableau, un sacramental qui transforment ceux qui s’approchent : « Jésus, j’ai confiance en toi ! ».

Les relations en famille

« Le climat dans ma famille est bien lourd, mon époux ne croit pas, mes enfants non plus… le tableau est venu une journée dans notre foyer, mon époux toussotait en le voyant mais ne disait rien. Quelques temps après, j’ai constaté que dans notre foyer, l’atmosphère avait changé ! Je peux échanger avec mon époux avec qui auparavant la communication était difficile. Mon fils qui voulait quitter notre pays, n’en parle plus, il a abandonné ce projet, il m’a demandé à acheter ce tableau pour l’avoir dans sa chambre ! »

« Un homme a accueilli le tableau, il a prié pour sa femme qui était en discorde avec des personnes de son entourage. Le lendemain de sa prière, il a su par sa femme que la situation était désormais apaisée. »

« Une femme divorcée dépossédée de tout bien par son ex époux a confié sa situation devant le tableau pèlerin. Elle est arrivée « à bout ». Quelques jours plus tard, elle se retrouve en présence de la compagne de son ex-mari. Poussée par un élan de pardon, elle a embrassé la nouvelle compagne de son ex-mari en lui pardonnant. Sa vie n’est plus la même. »

Revivre ou s’en aller dans la paix

« Mon beau-frère qui a fait une rupture d’anévrisme en voyant le tableau s’est remis à parler, et s’est déplacé, alléluia ! »

« Une dame a reçu le tableau, peu de temps avant elle avait été informée que son fils était malade. Elle a prié Jésus miséricordieux demandant la guérison de son fils. Ce dernier a effectué de nouvelles radios, toutes traces de la maladie avaient disparu. »

« Un monsieur invité à une veillée m’a confié quelques temps plus tard qu’il avait pu accompagner une vieille tante dans son agonie en lui récitant le chapelet de la miséricorde … Sa grande tante est partie dans la paix du Seigneur ».

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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