CITE DU VATICAN, vendredi 25 mars 2005 (ZENIT.org) – « Le lavement des pieds est la preuve d’un amour total », a expliqué le cardinal Trujillo lors de la messe de la Cène du Seigneur, jeudi soir.
Le cardinal Lopez Trujillo, président du conseil pontifical pour la Famille, a lu le message du pape (cf. ZF050324) au début de la messe de la Cène du Seigneur, qu’il a présidée au nom de Jean-Paul II, jeudi soir, en la basilique Saint-Pierre. C’est lui qui a effectué le rite du lavement des pieds, à douze prêtres.
Dans son homélie, le cardinal a médité sur le don de soi du Christ, qui a « aimé les siens jusqu’à la fin », un amour sans limite que l’homme, « tragiquement », ne comprend pas.
« L’homme se ferme à la dimension d’une dialectique d’amour qui échappe à son secret profond, dévoilé seulement à la lumière du mystère du Verbe incarné, et ouvre la voie à une déshumanisation profonde ».
La Cène du Seigneur est, au contraire, l’expression maximum de la proximité du Verbe incarné, explique le cardinal Trujillo. L’Eucharistie et le lavement des pieds symbolisent le nom du Christ, qui sera accompli dans le libre don de lui-même.
« Le lavement des pieds est la preuve d’un amour total, décisif, et définitif jusqu’à l’extrême. Sans perdre la seigneurie due à sa condition de Fils de Dieu, le Seigneur se fait serviteur et ce don de soi est scellé sur la croix où l’Agneau de Dieu sauve l’humanité », a expliqué le cardinal Trujillo.
Sous le signe de la charité, la messe de la Cène du Seigneur a également été l’occasion d’un geste de solidarité avec les populations du Venezuela frappées par des inondations en février dernier.
Au terme de la célébration, le Saint-Sacrement a été transféré au reposoir pour l’adoration des fidèles.
