CITE DU VATICAN, Jeudi 22 avril 2004 (ZENIT.org) – Mgr Stanislas Rylko, président du conseil pontifical pour les Laïcs, voit dans le don de la croix aux jeunes par Jean-Paul II un geste prophétique : il évoque ce 20e anniversaire au micro de Radio Vatican le don de la Croix fait par le pape Jean-Paul II aux jeunes le 22 avril 1984.
« Qui veut comprendre la signification la plus profonde des Journées mondiales de la Jeunesse doit revenir à ce moment qui concluait le Jubilé extraordinaire de la rédemption: dans ce geste prophétique se trouve la véritable origine des Journées mondiales de la Jeunesse. Il y a vingt ans, Jean-Paul II s’adressait aux jeunes en disant: « Je vous confie la Croix du Christ! Portez-la dans le monde, comme le signe de l’amour du Seigneur Jésus pour l’humanité, et annoncez à tous que seulement dans le Christ mort et ressuscité se trouvent le salut et la rédemption ». Par ce geste, le pape a voulu donner aux jeunes un point de référence fort: la Croix du Christ! Une croix dépouillée, simple, et peut-être pour cela aussi éloquente dans son message. Autour de cette croix sont nées les Journées mondiales de la Jeunesse. Cette Croix les a toutes accompagnées, en parcourant les chemins du monde, et en traversant les continents ».
Mgr Rylko précise: « Grâce à cette croix, Jean-Paul II nous rappelle que dans le formation des jeunes, il faut revenir à l’essentiel, en retrouvant le courage d’annoncer le Christ dans le cœur de son mystère, c’est-à-dire sa Croix et sa résurrection. Oser proposer aux jeunes la Croix du Christ c’est le grand défi de la pastorale d’aujourd’hui. On ne peut pas atténuer le message évangélique dans l’illusion de le rendre plus « compréhensible » aux jeunes générations: les jeunes veulent rencontrer et connaître le Christ, celui qui par amour pour l’homme n’a pas hésité à prendre sa croix. La Croix vient de commencer son pèlerinage à travers les diocèses allemands pour préparer les jeunes à la JMJ de Cologne, qui sera célébrée en 2005. De nouveau les jeunes sont appelés à se confronter à la Personne du Christ et avec sa croix qui continue à nous interroger; « Et vous, que dites-vous que je suis? ». C’est justement dans cette confrontation que réside le succès de toute l’action pastorale de l’Eglise ».
