Le dessein de salut de Dieu ne connaît pas l’échec, fait observer Benoît XVI

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Homélie de la messe conclébrée avec les évêques de Suisse

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ROME, Mercredi 8 novembre 2006 (ZENIT.org) – Le dessein de salut de Dieu ne connaît pas l’échec, a fait observer en substance Benoît XVI, dans son homélie improvisée, en allemand, le 7 novembre, avec les évêques de Suisse.

Benoît XVI a expliqué que pour résoudre les problèmes, il est nécessaire que Dieu soit « à nouveau visiblement mis au cœur de tout », et qu’il soit la référence « déterminante de nos vies » et entre « grâce à nous dans la réalité de ce monde ».

Ce qui est en jeu, disait en substance le pape, c’est « l’avenir du monde » : « Soit Dieu, le Dieu de Jésus-Christ, est présent et reconnu comme tel, soit il est écarté. Nous devons nous préoccuper de le rendre présent ».

Le pape a commenté la parabole des invités qui refusent un banquet, en affirmant : « Dieu n’échoue jamais car il trouve toujours de nouveaux moyens pour rejoindre les hommes et ouvrir sa maison encore plus grand, afin que tous y aient leur place ».

Pour Benoît XVI, Dieu « n’échoue pas non plus aujourd’hui, même si nous enregistrons de nombreux signes négatifs ».

« Les églises se vident, les séminaires et les communautés religieuses aussi, faisait observer le pape. Nous connaissons les différentes formes de cette réaction: ‘J’ai d’autres choses importantes à faire’. »

Mais, comme ce matin, lors de l’audience générale, le pape citait l’apôtre Paul en invitant à « entrer » dans les pensées de Dieu, et à « réveiller l’amour » pour Dieu : « Nous savons qu’il est présent et que nous pouvons le connaître, reconnaître en lui le visage de Dieu qui a souffert pour nous », disait le pape.

Benoît XVI indiquait la prière, l’écoute de la Parole, et les sacrements comme remèdes : « Ecouter le Seigneur, dans la prière et dans l’exercice des sacrements, (…) percevoir les sentiments de Dieu dans l’être et la souffrance des hommes, dans la contagion de sa joie, de son zèle et de son amour ».

Il invitait ainsi les évêques à « voir le monde avec lui, en partant de lui ». « Si nous y parvenons, malgré tous les signes négatifs, nous retrouverons tous ceux qui l’attendent et sont appelés à entrer sous son toit, même les étrangers, ainsi que le souligne la parabole », a conclu le pape.

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ZENIT Staff

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