Le degré de civilisation se mesure au soin des plus faibles

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Le card. Parolin inaugure les nouveaux laboratoires de l’hôpital Bambino Gesù

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« Le niveau de civilisation d’une société se mesure surtout à l’attention qu’elle accorde aux plus faibles : les malades, les détenus, les chômeurs, les réfugiés », déclare le cardinal Parolin.

Le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin a participé à la cérémonie d’inauguration du nouveau pôle pour la recherche de l’hôpital pédiatrique « Bambino Gesù », le 20 octobre 2014. Propriété du Saint-Siège, l’hôpital est connu comme « l’hôpital des enfants » et « l’hôpital du pape ».

Il a exhorté la structure à « réaliser en premier lieu sa mission d’œuvre extraordinaire de la charité du pape » : « sa vocation fondamentale est de soigner les souffrants et surtout les enfants, qui méritent une attention spéciale, et de le faire au nom du pape », a-t-il rappelé.

« Le niveau de civilisation d’une société se mesure surtout aux attentions qu’elle accorde et aux énergies qu’elle dépense pour les plus faibles : les malades, les détenus, les chômeurs, les réfugiés », a ajouté le cardinal en saluant l’oeuvre de l’Église dans ces secteurs « depuis toujours ».

Selon un communiqué de l’hôpital, le nouveau pôle héberge notamment des laboratoires de génétique médicale et de cytogénétique et emploie quelque 150 chercheurs pour un investissement de plus de 26 millions d’euros auxquels s’ajoutent 15 millions d’euros de budget annuel pour des projets de recherche et pour des services scientifiques.

« Il s’agit probablement du plus grand investissement dans la recherche fait en Italie ces derniers temps », estime Giuseppe Profiti, président de l’hôpital. Le Bambino Gesù est déjà la plus grande polyclinique et le plus grand Centre de recherche pédiatrique en Europe.

« L’aspect le plus novateur, au-delà du contenu scientifique de ce nouveau pôle de recherche, est d’être intégré à une assistance réelle que je crois unique en Europe… Ainsi, les recherches deviennent plus efficaces, les résultats vont du laboratoire au lit du malade, et on économise des ressources en rendant un meilleur service en terme de résultat », ajoute Giuseppe Profiti.

L’application des récentes connaissances médicales permettra de faire « dans le domaine pédiatrique, un bond en avant vers la médecine personnalisée » : « Nous développons actuellement des techniques génomiques pour faire des diagnostics sur des maladies qu’on ne peut pas diagnostiquer aujourd’hui », précise le directeur scientifique Bruno Dallapiccola.

Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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