Le Credo de Nicée-Constantinople, lien entre l’Orient et l’Occident

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CITE DU VATICAN, Mercredi 30 juin 2004 (ZENIT.org) – Le Credo de Nicée-Constantinople, que le pape Jean-Paul II et le patriarche Bartholomaios Ier ont professé ensemble en grec deux fois, lors de la messe de la fête des saints apôtres Pierre et Paul le 29 juin 1995, dans la basilique Saint-Pierre, et le 29 juin 2004, sur le parvis de la basilique vaticane, est un lien entre l’Orient et l’Occident.

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Le « symbole » (au sens de « formules mises ensemble », du grec, sum-ballo, « jeter ensemble ») de Nicée-Constantinople est commun aux Eglises d’Orient et d’Occident au-delà du schisme de 1054, marqué par les anathèmes levés par Paul VI et Athénagoras Ier à la suite de leur rencontre à Jérusalem les 5 et 6 janvier 1964, il y a quarante ans.

Le « symbole » du Ier concile oecuménique de Nicée (19 juin-25 août 325) répondait aux grandes discussions christologiques, et en particulier à l’hérésie d’Arius (+336). Il condense la tradition primitive sur le Christ, « vrai Dieu… qui s’est incarné ». Le prêtre alexandrin Arius avait été à l’origine d’une hérésie niant l’unité et l’identité de « substance », (« nature » dit la traduction française), la « consubstantialité » du Père et du Fils.

Le Ier concile de Constantinople (mai-30 juillet 381) devait y introduire d’autres éléments car les décisions de Nicée n’avaient pas empêché la naissance de nouvelles interprétations erronées concernant non seulement Jésus-Christ, mais aussi l’Esprit-Saint. Le Ier concile de Constantinople précisa donc certains points de la foi reçue des apôtres : il proclame en particulier la divinité de l’Esprit Saint (cf. Gervais Dumège, « La foi catholique », éd. de L’Orante, Paris, 1975, ch. 1 « Symboles et professions de foi », en part. pp. 5-9).

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ZENIT Staff

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