Le courrier électronique au service d'une bio-médecine plus "humaine"

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Adhérer à la charte de l’Académie pontificale pour la Vie

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CITE DU VATICAN, Vendredi 14 mars 2003 (ZENIT.org) – L’Académie pontificale pour la Vie propose aux médecins et chercheurs qui entendent adhérer à sa « charte » pour une bio-médecine plus « humaine » de le faire par courriel, par fax ou par courrier postal.

L’Académie pontificale pour la Vie, qui a tenu sa neuvième Assemblée générale (24-26 février), sur le thème « Ethique et recherche médicale. Pour une vision chrétienne », a publié, avec le Communiqué final de ses travaux (cf. ZF030312), un appendice, composé d’une introduction, d’un avertissement et de sept engagements. Cela constitue une sorte de manifeste, de charte, pour les chercheurs en bio-médecine, en vue de développer une médecine plus humaine.

L’appendice invite « à l’adhésion personnelle et s’adresse à tous les chercheurs en bio-médecine comme en bioéthique ». Le Service d’Information du Vatican (VIS, cf. www.vatican.va) précise aujourd’hui que l’on peut adhérer à ces engagements par e-mail (pav@acdlife.va), par télécopie (++ 39 06 69 88 20 14) ou par courrier postal adressé à l’Académie pontificale pour la Vie (Via della Conciliazione, 3 – 00193 Roma – Italie).

Les personnes intéressées devront joindre au message leur nom, adresse, coordonnées, profession et curriculum professionnel.

Voici les engagements proposés, toujours selon la même source:

« Je m’engage à suivre une méthodologie de recherche caractérisée par la rigueur scientifique et une grande qualité de publication.

« Je n’adhérerai pas à des travaux dans lesquels je pourrais me trouver en conflit d’intérêts personnel, professionnel ou économique.

« Je reconnais que la science et la technologie doivent être au service de la personne, dans le plein respect de sa dignité et de ses droits.

« Je reconnais et respecte toute recherche, ainsi que leurs applications, qui doivent se fonder sur le principe de ‘bonté morale’, c’est-à-dire une vision correcte de la double dimension de l’homme, corporelle et spirituelle.

« Je reconnais que tout être humain, du premier moment de son existence (processus de fécondation) à sa mort naturelle, a droit au respect absolu et inconditionnel du toute personne, en vertu de sa dignité spécifique.

« Je reconnais l’utilité et l’obligation d’une expérimentation sérieuse et responsable sur l’animal, menée selon les règles éthiques, avant que ses résultats soient appliqués à l’homme, ainsi que le devoir de préserver la vie et la santé humaines.

« Je reconnais la légitimité de l’expérimentation clinique appliquée à l’homme, mais à des conditions précises, en premier lieu la sauvegarde de la vie et de l’intégrité physique des personnes qui y sont soumises. Elle doit être toujours précédée par une information complète et correcte quant à sa signification et ses conséquences ».

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ZENIT Staff

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