Le Chemin néocatéchuménal ne sera pas suspendu au Japon

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Le pape a rencontré les évêques japonais le 13 décembre dernier

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 ROME, Lundi 10 janvier 2011 (ZENIT.org) – Le Chemin néocatéchuménal ne sera pas suspendu au Japon pendant cinq ans, comme l’avait annoncé la Conférence épiscopale de ce pays, mais une solution négociée à d’éventuels désaccords sera recherchée.

C’est la principale conclusion de l’audience accordée le 13 décembre 2010 par le pape Benoît XVI à une représentation de plusieurs évêques japonais, parmi lesquels le président de la Conférence épiscopale, Mgr Leo Ikenaga, et certains responsables de dicastères de la curie romaine, dont le secrétaire d’Etat, cardinal Tarcisio Bertone.

Cette décision a été récemment communiquée par écrit, par la secrétairerie d’Etat, aux initiateurs du Chemin néocatéchuménal, Kiko Argüello, Carmen Hernández et Mario Pezzi, comme l’a expliqué ce vendredi à ZENIT Álvaro de Juana, délégué de la communication du Chemin néocatéchuménal en Espagne.

La rencontre entre le pape et les représentants de l’épiscopat japonais a eu lieu pour discuter de certains aspects concernant le Chemin néocatéchuménal dans ce pays asiatique. Elle fait suite à la décision, manifestée publiquement au début de l’Avent par les prélats japonais, de suspendre les activités de cette réalité ecclésiale dans le pays pour une période de cinq ans.

Comme l’a expliqué De Juana, « le Saint-Siège a pris un ensemble de décisions. La première est que la suspension du Chemin néocatéchuménal au Japon pendant une période de cinq ans – comme le voulait la Conférence épiscopale du pays – n’est pas recevable ».

Par ailleurs, a-t-il précisé, « le dialogue entre les évêques du Japon et le Chemin néocatéchuménal devra reprendre dans les meilleurs délais avec l’aide d’un délégué compétent manifestant de l’amour pour le Chemin et du respect pour les problèmes des évêques ».

« Enfin, ceux-ci devront donner -si nécessaire- des directives précises au Chemin pour chacun de leurs diocèses respectifs, afin d’éviter les déclarations de la Conférence épiscopale », a expliqué De Juana.

« Le Saint-Siège indique, en outre, que c’est la Secrétairerie d’Etat qui sera chargée de fournir les instructions nécessaires et qui traitera, en lien avec la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, des questions liées à la présence du Chemin dans le pays en question », a conclu le porte-parole du Chemin en Espagne.

Le Chemin néocatéchuménal est présent aujourd’hui dans plus de 5.000 paroisses sur les cinq continents.

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ZENIT Staff

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