Le « charisme spécial » de Bartolo Longo, « apôtre du Rosaire »

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Citations du bienheureux dans le document du pape

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CITE DU VATICAN, Mardi 23 septembre 2003 (ZENIT.org) – « Le bienheureux Bartolo Longo eut un charisme spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire », dit Jean-Paul II dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire du 16 octobre 2002 (cf. http://www.vatican.va). Voici les différentes citations de Bartolo Longo dans ce document.

(Introduction, n. 8)
« Le bienheureux Bartolo Longo eut un charisme spécial, celui de véritable apôtre du Rosaire. Son chemin de sainteté s’appuie sur une inspiration entendue au plus profond de son cœur: « Qui propage le Rosaire est sauvé! ».13 À partir de là, il s’est senti appelé à construire à Pompéi un sanctuaire dédié à la Vierge du Saint Rosaire près des ruines de l’antique cité tout juste pénétrée par l’annonce évangélique avant d’être ensevelie en 79 par l’éruption du Vésuve et de renaître de ses cendres des siècles plus tard, comme témoignage des lumières et des ombres de la civilisation classique.
« Par son œuvre entière, en particulier par les « Quinze Samedis », Bartolo Longo développa l’âme christologique et contemplative du Rosaire; il trouva pour cela un encouragement particulier et un soutien chez Léon XIII, le « Pape du Rosaire ». »

(n. 15) :
« Le bienheureux Bartolo Longo dit à ce propos: « De même que deux amis qui se retrouvent souvent ensemble finissent par se ressembler même dans la manière de vivre, de même, nous aussi, en parlant familièrement avec Jésus et avec la Vierge, par la méditation des Mystères du Rosaire, et en formant ensemble une même vie par la Communion, nous pouvons devenir, autant que notre bassesse le permet, semblables à eux et apprendre par leurs exemples sublimes à vivre de manière humble, pauvre, cachée, patiente et parfaite ». »

(n. 16) :

« Le Rosaire est à la fois méditation et supplication. L’imploration insistante de la Mère deDieu s’appuie sur la certitude confiante que son intercession maternelle est toute puissante sur le cœur de son Fils. Elle est « toute puissante par grâce », comme disait, dans une formule dont il faut bien comprendre l’audace, le bienheureux Bartolo Longo dans la Supplique à la Vierge.25 C’est une certitude qui, partant de l’Évangile, n’a cessé de se renforcer à travers l’expérience du peuple chrétien. Le grand poète Dante s’en fait magnifiquement l’interprète quand il chante, en suivant saint Bernard: « Dame, tu es si grande et de valeur si haute / que qui veut une grâce et à toi ne vient pas / il veut que son désir vole sans ailes ».26 Dans le Rosaire, tandis que nous la supplions, Marie, Sanctuaire de l’Esprit Saint (cf.Lc 1, 35), se tient pour nous devant le Père, qui l’a comblée de grâce, et devant le Fils, qu’elle a mis au monde, priant avec nous et pour nous. »

Note 25 : « La Supplique à la Reine du Rosaire a été composée par le bienheureux Bartolo Longo en 1883, comme une adhésion à l’invitation lancée par le Pape Léon XIII aux catholiques dans sa première encyclique sur le Rosaire, en vue d’un engagement spirituel qui puisse affronter les maux de la société ».

(n. 36) :
« Le bienheureux Bartolo Longo voyait aussi le chapelet comme une  » chaîne  » qui nous relie à Dieu. Une chaîne, certes, mais une douce chaîne; car tel est toujours la relation avec Dieu qui est Père. Une chaîne « filiale », qui nous accorde à Marie, la  » servante du Seigneur  » (Lc 1, 38) et, en définitive, au Christ lui-même qui, tout en étant Dieu, s’est fait  » serviteur  » par amour pour nous (Ph2,7). »
(n. 43) :
« Que mon appel ne reste pas lettre morte! Au début de la vingt-cinquième année de mon Pontificat, je remets cette Lettre apostolique entre les mains sages de la Vierge Marie, m’inclinant spirituellement devant son image dans le splendide sanctuaire qui lui a été édifié par le bienheureux Bartolo Longo, apôtre du Rosaire. Je fais volontiers miennes les paroles touchantes par lesquelles il termine la célèbre Supplique à la Reine du Saint Rosaire:
 » Ô Rosaire béni par Marie, douce chaîne qui nous relie à Dieu, lien d’amour qui nous unit aux Anges, tour de sagesse face aux assauts de l’enfer, havre de sécurité dans le naufrage commun, nous ne te lâcherons plus. Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie.
À toi, le dernier baiser de la vie qui s’éteint.
Et le dernier accent sur nos lèvres sera ton nom suave, ô Reine du Rosaire de Pompéi, ô notre Mère très chère, ô refuge des pécheurs, ô souveraine Consolatrice des affligés.
Sois bénie en tout lieu, aujourd’hui et toujours, sur la terre et dans le ciel « . »

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ZENIT Staff

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