Le cardinal Walter Kasper, président du conseil pontifical pour l’Unité des Chrétiens, a tracé un vaste panorama sur l’état actuel des rapports entre les Eglises, indique Fides. Dans son analyse, il voit surtout « des signes positifs pour l’œcuménisme », malgré les difficultés qui demeurent.
Pour ce qui concerne les rapports difficiles avec l’Eglise orthodoxe russe,
détériorés depuis février 2002, le cardinal voit également de nouveaux signes de détente et une disponibilité évidente à “résoudre les problèmes par le dialogue”.
« Je pense que nous réussirons durant cette année à faire des pas en avant. Nos portes sont et resteront ouvertes. Notre concept n’est pas celui de « l’invasion », mais nous tenons avant tout à une collaboration fraternelle avec cette Eglise que nous estimons beaucoup et qui se trouve dans une situation difficile après la longue période de répression communiste. Nous voulons les aider dans leur mission, dans la mesure qu’ils désirent ».
Dans les rapports avec les autres Eglises orthodoxes, le cardinal Kasper rappelle surtout la visite du pape à Athènes qui a entièrement changé le climat dans les rapports avec les orthodoxes grecs.
« Les choses ont changé de manière positive », souligne le cardinal, qui revient lui-même d’Athènes.
Même l’Eglise serbe-orthodoxe qui était jusqu’à présent très fermée, a envoyé dernièrement une délégation du Saint Synode en visite à Rome ».
“L’intérêt des Etats balkaniques à faire partie de l’Union européenne a amené aussi une plus grande ouverture de leurs Eglises. C’est évident en Bulgarie également, où, après la visite du pape l’an dernier, beaucoup de choses ont changé”.
Il conclut: “A mon avis, pour ce qui concerne les rapports avec l’orthodoxie, nous nous trouvons face à un nouveau début positif ».
Le cardinal Kasper considère en effet que les visites du pape “ont une grande importance » parce que l’œcuménisme n’est pas fait seulement de documents, mais aussi de contacts et d’amitiés ».
A propos du dialogue théologique avec l’orthodoxie, le cardinal Kasper est également optimiste, et il souligne la « disponibilité à poursuivre le dialogue des deux côtés ».
