Le card. Tettamanzi préside la 1ère fête liturgique des époux Martin

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Il invite les familles de son diocèse à l’accompagner à Lisieux

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ROME, Lundi 15 juin 2009 (ZENIT.org) – C’est le cardinal Dionigi Tettamanzi, archevêque de Milan, qui présidera à Lisieux, le 12 juillet prochain, la première fête liturgique des époux Louis (1823-1894) et Zélie (1831-1877) Martin, béatifiés ensemble le 19 octobre 2008 à Lisieux.  

Le cardinal Tettamanzi a invité les familles de son diocèse à l’accompagner à Lisieux. 

C’est le cardinal Tettamanzi qui a ouvert le procès pour examiner la guérison inexplicable d’un bébé, Pietro Schiliro, de Monza, retenue par la congrégation romaine pour les causes des saints pour le procès de béatification.  

Le recteur du sanctuaire de Lisieux, Mgr Bernard Lagoutte invite les familles à participer à cette célébration, en suivant le conseil du père de Thérèse : « Fais des heureux ». 

La messe sera célébrée à 10 h 30, le dimanche 12 juillet, en la basilique du sanctuaire de Lisieux.   

La date du 12 juillet a été choisie comme date de la fête liturgique des époux Martin, parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face,  puisque c’est l’anniversaire de leur mariage à Alençon, à minuit, en l’église Notre-Dame, le 12 juillet 1858. 

Pietro Schilirò, cinquième enfant de Valter et Adèle Leo est né le 25 mai 2002 à l’hôpital Saint-Gérard de Monza (Italie). De la salle d’accouchement, il est immédiatement transporté à l’unité de soins intensifs pour grave insuffisance respiratoire. Il est intubé, relié à un respirateur. Le 3 juin, les médecins le déclarent en danger de mort. Ses parents appellent le père Antonio Sangalli, carme, de Monza pour ondoyer Pietro en urgence, ce qui est fait. Avec l’accord des parents, une biopsie est faite, le 6 juin, pour favoriser un diagnostic. 

Le père Sangalli propose alors aux parents qu’il connaît depuis des années de faire une neuvaine de prière à Louis et Zélie Martin, ce qu’ils acceptent en demandant à de nombreux parents et ami(e)s de se joindre à eux. Ils leur donnent le texte de la neuvaine. Une image des parents Martin est accrochée au lit de Pietro. Le résultat de la biopsie n’est pas bon, cependant les médecins sont étonnés de constater que l’enfant supporte la ventilation des poumons sans succomber. 

Le docteur d’Alessio, chirurgien de l’hôpital de Legnano (Milan), déclare que l’examen macroscopique se présente dans les pires conditions et qu’à son avis, l’état de Pietro est désespéré. 

Le docteur Capellini, de l’hôpital de Monza, d’après l’examen histologique, parle d’une malformation congénitale due à une insuffisance de maturation pulmonaire. Le  docteur Zorloni avertit la famille Schilirò que l’issue fatale approche et que des prélèvements post mortem seront effectués sur le nouveau-né pour de futurs examens. 

La famille et ses amis commencent une seconde neuvaine. Le 13 juin, après la récitation du chapelet, le père Sangalli réitère la demande à Louis et Zélie Martin de faire connaître la volonté de Dieu et de guérir l’enfant. 

Les médecins notent des améliorations imprévisibles à tel point que le 29 juin, jour de la fête de Pietro, une amélioration sensible se manifeste. Le 2 juillet, l’enfant est libéré du respirateur et le 27, il quitte l’hôpital. Il a trente-trois jours. 

Le 14 septembre, Pietro est porté à la paroisse de Monza pour recevoir les rites complémentaires du baptême en présence de 400 personnes qui rendent grâces. 

De nombreux médecins conseillent aux parents de faire examiner le cas de leur fils par une commission d’Eglise. 

Du 31 décembre 2002 au 3 janvier 2003, la famille Schilirò avec Pietro, sept mois, le père Sangallli et des pèlerins italiens sont venus rendre grâce à Lisieux. 

Le 10 juin 2003 (après l’intervention de dizaines de témoins, dont sept médecins) dans la chapelle de l’archevêché de Milan, en présence du père postulateur carme de la cause des parents Martin, Siméon de la Sainte-Famille, de Mgr Angelo Amadeo, instructeur du procès, de Mgr Guy Gaucher, évêque auxiliaire de Bayeux et Lisieux, de la famille Schiliro, de Pietro (treize mois) et d’une centaine de personnes, le cardinal-archevêque a reconnu l’origine miraculeuse de cette guérison et en a fait part à la Congrégation pour la cause des saints et le 7 juillet 2003, le pape Jean-Paul II en avait été informé. 

Pour que les parents Martin soient un jour canonisés, il faudra la reconnaissance d’un autre miracle dû à leur intercession, survenu après la béatification.

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ZENIT Staff

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