Ce vendredi 17 octobre, partout dans le monde, a été célébrée la Journée mondiale du refus de la misère, créée par le Père Joseph Wresinski (1917-1988), le 17 octobre 1987, lors d’un rassemblement au Trocadéro à Paris, marqué par l’inauguration d’une dalle commémorative des victimes de la misère, de la faim et de la violence.
Le cardinal Jean-Marie Lustiger, qui avait célébré la messe d’ouverture de la journée du 17 octobre 1987 à Paris avec le père Joseph Wresinski, dont il a présidé quelques mois plus tard les funérailles, a souhaité commencer sa journée du 17 octobre 2003 en union avec les plus pauvres du monde.
Il a célébré l’Eucharistie à 8 heures du matin, au Baptistère de Saint Jean du Latran avant de se recueillir auprès de la dalle inaugurée en octobre 2000 sur le modèle de la dalle de Paris.
Célébrée par les plus pauvres du monde, cette journée a été reconnue officiellement par les Nations Unies en 1992 sous l’appellation « Journée internationale pour l’élimination de
la pauvreté ».
En août 1997, à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris, le pape Jean-Paul II s’est rendu sur le « Parvis des Droits de l’Homme », au Trocadéro, pour se recueillir devant la dalle et rendre hommage au Père Wresinski.
Le 15 octobre 2000, dans le cadre de l’Année du Jubilé, une réplique de la dalle de Paris a été inaugurée sur le Parvis de la basilique Saint Jean du Latran. Elle reprend en italien le texte de
celle de Paris, en y ajoutant les paroles prononcées par le pape le 12 mars 2000 lors de la Journée du pardon et de la réconciliation: « Jamais plus la discrimination, l’oppression, l’exclusion, le mépris des pauvres et des petits ».
C’est autour de cette dalle que la journée qu’a été célébrée à Rome. De 8 heures du matin à 23 heures, un accueil permanent a été organisé sur la dalle, de sorte que tous ceux qui le désirent – et notamment les pèlerins venus à Rome pour la béatification de Mère Teresa – puissent s’y
arrêter, prendre un temps de silence, lire un témoignage, apporter une fleur et à la déposer sur la dalle.
Trois moments de lectures de texte et témoignages ont été ménagés à 10 heures, 15 heures et 18 heures.
