Le bienheureux P. Marcantonio Durando, Lazariste, antidote à la tiédeur spirituelle

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Béatification (suite)

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CITE DU VATICAN, Dimanche 20 octobre 2002 (ZENIT.org) – Jean-Paul II a proposé aujourd’hui à la vénération des fidèles le P. Marcantonio Durando (1801-1880), prêtre italien, Lazariste, fondateur des religieuses Nazaréennes et caractérisé par son ardeur spirituelle et son horreur de la tiédeur.

« Nous nous souvenons de votre engagement dans la foi, de votre activité dans la charité et de votre constante espérance » (1 Thess. 1,2-3). Ces paroles de l’Apôtre, expliquait Jean-Paul II en italien dans son homélie, dessinent le portrait spirituel du P. Marcantonio Durando, de la congrégation de la Mission, et digne fils de la terre du Piémont. Il a vécu de foi et d’ardent élan spirituel, dédaignant toute forme de compromis ou de tiédeur intérieure ».

« A l’école de saint Vincent de Paul, il a su reconnaître dans l’humanité du Christ l’expression la plus grande, et en même temps la plus accessible et désarmante, de l’amour de Dieu pour tout homme, continuait le pape. Aujourd’hui encore, il nous montre le mystère de la Croix, comme le moment culminant où est révélé l’insondable amour de Dieu ».

Il est le fondateur, en 1865, des « Filles de la Passion de Jésus Nazaréen », les « Nazaréennes », liées par un quatrième voeu – à côté des conseils évangéliques de chasteté, pauvreté et obéissance – de la dévotion à la Passion du Christ. Elles sont particulièrement actives dans la mission à Madagascar.

On peut découvrir en français la congrégation de la Mission et le charisme de saint Vincent de Paul sur le site hébergé par le portail des évêques de France (www.cef.fr), et sur le site international de la famille de saint Vincent: www.famvin.org

Le miracle qui a ouvert la voie à sa béatification est la guérison de Stella Vottero Ingianni, victime d’une crise éclamptique qui l’avait fait tomber dans le coma après un accouchement, le 28 novembre 1932. Aucune thérapie connue à l’époque n’avait réussi à améliorer son état, jugé désespéré par la médecine. Soeur Irène Caulo, religieuse Nazaréenne se rendit au chevet de la malade, vers 19 heures, ce même jour, en tant qu’infirmière à domicile. Elle entreprit une neuvaine de neuf heures pour demander sa guérison par l’intercession de son fondateur, invitant le père de la malade, le prof. Ingianni à faire de même. Soeur Veronica Trivari prit la relève vers 7 heures du matin et continua à prier jusqu’à l’heure de la messe. C’est à 9 heures, au terme de la neuvaine d’heures que la malade sortit du coma, ouvrit les yeux, reconnut son père, et put avaler un peu de lait. A 18 heures, elle avait totalement repris conscience, et se reprit complètement au bout de trois jours. La médecine reconnut cette guérison inexplicable pour l’état actuel de la science.

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ZENIT Staff

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