ROME, Mercredi 11 novembre 2009 (ZENIT.org) – A l’occasion de la fête nationale polonaise, Benoît XVI évoque le baiser de Jean-Paul II à la terre de Pologne.
Le pape Benoît XVI a salué dans leur langue les Polonais présents à l’audience du mercredi en la salle Pal VI du Vatican et par la radio ou la télévision.
En effet, le 11 novembre est fêté en Pologne come le « Jour de l’indépendance nationale » (Narodowe Święto Niepodległości) en référence à l’armistice de 1918.
« Chers pèlerins polonais ! s’est exclamé le pape. Permettez-moi, en ce jour de la fête nationale de votre patrie, d’évoquer les paroles du Serviteur de Dieu Jean-Paul II : « Le baiser déposé sur le sol polonais a pour moi une signification particulière. C’est comme un baiser déposé sur les mains de ma mère, puisque la Patrie est notre mère terrestre. Son histoire n’est pas facile (…). Elle a beaucoup souffert (…). Elle a aussi droit à un amour spécial ».
C’étaient en effet les paroles de Jean-Paul II à son arrivée, le jeudi 16 juin 1983, à l’aéroport de Varsovie-Okęcie. Il venait de refaire ce geste tant de fois repris par les télévisions de baiser la terre du pays où il arrivait, dès sa descente d’avion. Mais cette fois encore, c’était la terre de sa patrie sur laquelle, à la Pentecôte, le 2 juin 1979, il avait invoqué l’Esprit Saint, au terme de son homélie, place de la Victoire, à Varsovie, en disant : « Que descende ton Esprit. Renouvelle la face de la terre, de cette terre ». C’était dix ans avant la chute du Mur de Berlin.
Benoît XVI a ajouté, ce matin, toujours en polonais : « Que cette description de la patrie soit pour vous un motif de gratitude pour sa liberté et un encouragement à travailler avec sollicitude pour son avenir. Que le Seigneur bénisse la Pologne et chacun de vous ».
Anita S. Bourdin
