Le pape François se confesse, 4 mars 2016, Saint-Pierre, Capture CTV

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La vraie miséricorde, ni laxisme ni rigorisme, par Mgr Nykiel

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Symposium organisé par la Pénitencerie apostolique à Rome

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Le VIe symposium de la Pénitencerie apostolique sur le thème « Pénitence et Pénitencerie à l’époque du jansénisme (XVIIe-XVIIIe siècles), cultures, théologies, pratiques » s’est terminé ce vendredi 16 février 2018 à Rome, indique Vatican News.
En organisant cette réunion, « la Pénitencerie apostolique vise à réaffirmer l’importance du sacrement de pénitence, canal privilégié de la miséricorde de Dieu », a souligné Mgr Krzysztof Josef Nykiel, régent de la Pénitencerie apostolique.
En soulignant l’importance de la confession pour chaque chrétien, il a rappelé les paroles du pape François qui a clairement indiqué le style à adopter durant le sacrement de la pénitence : «Ni laxiste ni rigoriste ne témoignent de Jésus-Christ, parce que ni l’un ni l’autre ne prend soin de la personne qu’il rencontre. » C’est le Christ, l’incarnation de la vraie miséricorde, qui « prend en charge la personne, l’écoute attentivement, approche avec respect et vérité de sa situation, et l’accompagne sur le chemin de la réconciliation ».
Mgr Nykiel a évoqué quelques hérésies de la période jansénistes, comme celle du Néerlandais Cornelius Jansen, évêque d’Ypres de 1636 à sa mort, qui « a estimé que l’homme était par nature et irrémédiablement corrompu par le péché et que sa volonté sera impuissante à agir pour le bien sans l’aide indispensable de la grâce divine. Dieu a prédestiné chaque créature à l’enfer ou au paradis, indépendamment de toute considération de mérite ».
Antoine Arnauld, a poursuivi le régent, « l’un des auteurs jansénistes qui a développé le plus les réflexions sur les sacrements, dans son traité De la fréquente communion (1643), soutenait que la communion hebdomadaire ne doit pas être recommandée à tous les fidèles, car elle exige des dispositions qui ne sont pas communes… La rigueur excessive des conditions qu’Arnauld prescrit pour la digne réception des sacrements finit par l’éloignement des fidèles de ces canaux de la grâce divine ».

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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